Nue
Devant la beauté argotique
De cet être si parfait,
De cette apparition magique
Mes lèvres sont troublées.
Le désir si pur et si violent
Des regards langoureux,
Des doigts se frôlant
Sans cesser d'être amoureux,
Éblouit le ciel rosé
De la chaleur d'un soir d'été.
Il est venu le temps des rouges cerises.
Sa robe tourne et vire
Dans le champ sous la brise.
Dans son dernier soupir,
Elle cueille un coquelicot.
Il est nu, son dos.
Elles sont nues, ses mains,
Ils sont nus, ses pieds.
Et avec un déhanchement délié,
Elle me quitte avec dédain.
Écrit par Liberty
"Je est un autre, on ne peut pas dire je pense, mais on me pense."
Arthur Rimbaud Catégorie : Amour
Publié le 20/10/2012
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Commentaires
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Posté le 20/10/2012 à 20:51:47
J'adore ! | |
feuille_au_vent |
Posté le 21/10/2012 à 00:47:30
C'est écrit avec beaucoup de clarté. | |
blueberry |