MUSTANG
Les cheveux emmêlés
Elle me regardait perverse
Dans la ford mustang bleue,
Caprice d'une manipulatrice.
Son sourire la figeait dans sa beauté
Et mon cœur qui l'adorait décédait.
C'est le comble
De la fin du monde
Rien n'est plus illusion
Comme un hasard,
C'est un qui suce le sang
De l'art, des mots, des phrases,
Il pompe les origines
Il pompe l'avenir
Et explose à l'heure
Comme une dynamite.
Est-ce que tu suis les vibrations le fusil les coups tirés
Les coups tirés les belles femmes le soir
Perchées sur leurs échasses
Elles s'entravent dans les pavés de la ville
Marchent maladroitement et pensent leur beauté absolue
Absolument inexistante elles ne réussiront qu'à attirer quelques ennemis
De l'amour et de la tendresse auxquelles elles tendent.
La lune s'extirpe de leurs mains aux doigts comme des harpons
Elle gagne les montagnes rocheuses et s'en va galoper les heures
Sauvagement, évitant les chevaux du char d'Apollon,
Va, enfuis-toi lune icarienne, détourne toi de la curiosité,
Évite les bûchers, évite les foyers,
Ne brûle pas tes ailes.
Écrit par Liberty
"Je est un autre, on ne peut pas dire je pense, mais on me pense."
Arthur Rimbaud Catégorie : Divers
Publié le 11/11/2014
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Liberty au hasard |
Annonces Google |
Moi, j'déteste tout ce qui est relatif aux bagnoles! | |
Intruder |
J'ai bien aimé. Joli, bien écrit. |
|
Victor |
La ford mustang c'est plus qu'une simple bagnole. | |
Liberty |
Deuxième paragraphe très inspiré et inspirant je trouve | |
Silvain |
Cimer. :) | |
Liberty |