Le vieux con.
Devant la Liberté de coton,
Un Angelot discourt la Vie,
Aux petits enfants vieux poupons,
Comme une infâme plaisanterie.
Les marmots se blessent et pleurent,
Les larmes coulent sur les lèvres,
Ah ! L'amertume était à l'heure !
Un opéra monstrueux et mièvre.
La bourgeoisie a mordu le miel du topaze,
S'incrustant comme la mauvaise herbe,
Ils croquent la pomme et c'est l'extase,
Une fatalité fabuleuse sans mots sans verbes.
Au ciel couvert du réverbère,
Toutes illuminations sont postiches,
Alors que l'on attaque les berbères,
On crie à la revoyure les pieds dans la friche.
Doucement on s'en retourne dans les fjords,
Paresseusement on évite les filous filons,
L'air léger de l'odeur inévitable de la horde,
Le déluge hurle sur le corps inerte du vieux con.
Écrit par Liberty
"Je est un autre, on ne peut pas dire je pense, mais on me pense."
Arthur Rimbaud Catégorie : Divers
Publié le 25/03/2012
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J'aime beaucoup la réalité dégagée par votre poème. J'ai aimé. | |
TheSnake73 |
Vraiment précieux, comme un poème du 16ème ;) | |
People Are Strange |
Merci à vous deux :) | |
Liberty |
Joli poème bien que je m'y sois un peu perdu. | |
Lorenzo |