CARILLON.
Le crissement de la craie sur le tableau noir, la déchirure du papier froissé, l'estompe de la gomme sur le crayon gris. L'instabilité des sensations de ces limites fixées. L'angoisse de ne jamais les retrouver. Rien que l'ivresse du matériel sourd et muet. La cloche sonne. L'espoir renaît. Valeurs infinies des secondes passées – l'angle de lumière furtif et sans comparaisons - . La vie est métaphore. Un origami divertissant, seul, sous l'eau qui pleut. Froissé, plié, arraché ! Le papier. La cloche sonne. Les enfants pleurent. La cloche sonne. La fillette tombe. La cloche sonne. Le genou est écorché. La cloche sonne, la cloche sonne, la cloche sonne. L'espoir renaît.
Écrit par Liberty
"Je est un autre, on ne peut pas dire je pense, mais on me pense."
Arthur Rimbaud Catégorie : Divers
Publié le 14/06/2012
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Liberty au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 14/06/2012 à 21:51:22
On s'y croirait | |
Victor Alexandre |
Posté le 15/06/2012 à 15:24:44
XD Bien écrit ! |
|
Mistake |
Posté le 16/06/2012 à 11:04:40
Merci Mistake ! ;) | |
Liberty |