Voilà. L'histoire de cette façon se finit.
Dans l'atelier de l'artiste la beauté s'était cachée,
C'est une illusion, un simple cachet
Dans lequel est renfermé tout un monde... Tout petit.
La femme du bureau à côté,
Les yeux dans le vague rêvait d'un bouquet
Que lui offrirait l'homme qu'elle a tant aimé
Dès le premier regard, ç'avait été le coup de foudre pour l'éternité.
Le musicien, en transe, ne veut voir personne,
Juste protéger son blues, ce qu'il est en train de créer,
Mais c'est impossible, le démon se perd dans ses pensées ;
Il n'a aucun savoir-faire, c'est un chanteur aphone.
La femme du bureau à coté
A cessé de pleurer vis-à-vis de son mari trop tôt parti,
Les pieds sur la table elle lit l'Équipe,
Je dis les pieds car elle n'a plus de chaussures, elle les a otées.
La journée passe avec lenteur, l'horloge poursuit
Sa course effrenée, la femme éteint la lampe,
Dans son lit elle gémit en remuant ;
Elle dort. C'est un éternel recommencement.
* Poème rédigé avec 9 mots imposés : Voilà - Atelier - Cachet - Bouquet - Coup de foudre - Protéger - Savoir faire - Vis à vis - équipe.
Écrit par Liberty
"Je est un autre, on ne peut pas dire je pense, mais on me pense."
Arthur Rimbaud Catégorie : Divers
Publié le 23/03/2013
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J'adore cette "femme du bureau à côté" qui a cessé de pleurer son mari et qui lit l'Equipe les pied sur la table ! Très belle image qui donne la pêche ! Grand merci ! | |
Marouette |
Tiens, tiens, tiens... Dans quel concourt poétique as tu essayé de te fourrer, toi ??? :) Ta version est pas mal, mais finalement, je l'avoue, l'imposition de mots nuit au texte. Tu l'as déposé, ton texte ? Tu nous diras s'il a été reçu... Si tu veux voir ce que j'avais essayer de faire, tu peux lire "Coup de foudre pour les mots" |
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Bragi |
Eh bien en fait, ce texte ne peut être envoyé car j'ai malencontreusement oublié un mot !! (unique) Avec plaisir je vais le lire. :) |
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Liberty |