Quand les rêves s'enfouissent
S'enlisent dans des notes abimés
Quand tout les sacrifices
Ne remplissent plus l'encrier
Quand les derniers sévices
N'ont plus d'utilité
Je partirai à la tombée de la plume
Perdu dans l'amer
A ses flots amarrés
Prier l'éphémère
D'au plus tôt m'aborder
Quand je perds le fil
De mes propres mots
Quand je me défile
Dérobés par mes maux
Quand vient l'heure de l'exil
De l'errance des propos
Je partirai à la tombée de la plume
Et demain peut-être
A deux mains prendre le futur
Pour enfin reconnaitre
Les points de suture
Quand les pages sont vides
La langue est pendue
Les doigts sont livides
Et les lèvres fendues
Quand l'espoir te harcèlent
Par ses malentendus
Tu as taillé tes ailes
Pareil à la pluie drue
A la tombée de la plume, je jette les mots de mon enfance et j'attends que vienne la nuit.
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Cette plume est tombée comme il se doit ! Au coeur de son inspiration ...bravo Liesunder ! |
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Yuba |
Un ensemble trés métaphorique. | |
eric |
Les deux strophes finales sont merveilleusement écrites, il y a comme une progression dans le souffle, le rythme du poème. J'ai très apprécié ma lecture, merci beaucoup ! | |
jacou |