Au point du jour sur bien des trottoirs,
Tristes cadavres et pauvres chômeurs,
Un blanc, un rouge, un jaune, un noir,
Meurent dans l'insomnie de leurs douleurs...
Histoires vraies de vraies,
Cela fait cent ans qu'on
Les dit désoeuvrés,
Au point de tourner en rond...
Ailes de mouches,
Blessures de balles,
Là, sur la touche,
Morts en rafales.
Blocs de glace,
Coquilles vides,
Les rapaces
Restent avides.
Seigneur, ils frappent à ta Porte,
Vois, ils sont prêts, bien en rangs
Serrés, mais pour eux, qu'importe,
Si, aujourd'hui, tous, tu les prends.
Ils seront en repos !
Misère des misères,
Ils n'auront pas de pot
Ils n'iront pas en terre !
Humanité, Humanité, Humanité, pépite d'or,
Notre univers des plus beaux en sommes !
Pensées, actions, combats et autres, avec Mort
Pour eux sans avoir vécus comme des hommes...
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Ouah c'est merveilleux, quel talent, j'aimerais écrire aussi bien, mais de qui tu parles ? Des chômeurs, des cadavres, je n'ai pas compris. | |
manupain |
Merci de ta lecture. J'ai été inspiré par l'actualité des suicides dans les grandes entreprises. En espérant aiguiller ta question. Amicalement, |
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Lottechar |