L'hypogée de mon aïeul qui m'enlace d'ire
Me montre la vie réduite en petits cailloux
Et je vois ces jouvenceaux je ne sais que dire
Alors qu'ils me dévisagent me croyant tous fou
Le passé est tourment ; la brûlure du temps
Devient épineuse quand un jour à nous elle
Ramène ces mémoires en pierre qui tant
Font mal que le mot « souffrance » ne s'épelle
Et parfois sous la roche se cache l'histoire
D'un valeureux troufion qui a combattu pour
Qu'un innocent ne lui prenne sa place un soir
Tiré par un tireur qui aux plaintes était sourd
Mais tout est ainsi et c'est tellement injuste
Que le spleen se brise par le bruit sonnant faux
D'une balle ou d'une rapière dans un buste
Qui cache les apophtegmes dans les tombeaux.
Écrit par Louis-palmer
LA ROUE TOURNE
Catégorie : Triste
Publié le 12/10/2009
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Commentaires
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Posté le 12/10/2009 à 11:29:42
Apophtegmes! Encore un mot qu'il faut savoir placer! les tombes anciennes sont souvent des livres ouverts prêts à raconter à qui sait entendre, merci pour ce beau texte! Hysard |
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hysard |