Sur toit de vitrail qui polissait la lumière,
Des rayons fertiles éclosèrent un flot nonchalant
De vives boiseries tracées dans les rues fanées.
Battant le vent, l'horloge hissa le mât diurne
D'un bleu timide qui fustigeait au fil du temps,
Certains nuages décousus que bordait le ciel.
Il n'y a pourtant pas si longtemps, la lourde pluie
Levait d'ébullition fraiche la terre aride en boue
Et taillait d'une ombre en murs le moral des hommes.
Ainsi, qu'importaient les enfantillages passés,
Dieu sévit seulement aux beaux reflets du tableau,
Gondolés par le chagrin d'adultes avariés.
Alors la toile d'azur se dilua en noir,
Et l'ampoule de velours revint en coulisses
Pour laisser sommeiller autour un coucher de renards.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Divers
Publié le 18/09/2015
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Commentaires
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Posté le 17/10/2015 à 14:35:26
Titre trop long. Finale intéressante. | |
Intruder |
Posté le 18/10/2015 à 11:33:12
Je prends note Sorel Ferdinand, Merci pour votre passage ! |
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Luca |