Habit de noir, la sécurité consolante,
L'individu désincarné se range
Sur l'étagère affreuse de l'indifférence.
Rythme stressé, battant de la cuisse,
C'est la mesure du mouvement moderne
Qui piétine l'avenir tertiarisé.
Une vie plate-bande, ramollie sur le sol,
Regards absorbés par la fausse lumière
Vitrifient les âmes aux millions de pixels.
Parce que nos villes deviennent carte-mères,
Nos séjours sont des écrans de fumée
Où les livres n'élèvent plus que la poussière.
Et des cartons, chargés de nos contemporains,
Finissent comme une mauvaise collection
Consumée en cendres, au feu du grand capital.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Histoire
Publié le 20/12/2021
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Commentaires
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Posté le 20/12/2021 à 22:42:27
Le désordre s'organise dans l'ordre et vice versa C'est une croisière sans fin qui joue à cache-cache Et échoue sous la pluie créditée De nos propres désirs d'avenir |
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James Px |
Posté le 21/12/2021 à 09:46:17
Triste constatation, joli poème | |
Edelphe |
Posté le 28/12/2021 à 17:55:21
Merci pour votre lecture et vos commentaires chers poètes, Très inspirant James PX, et qui complète bien le fond de mon écrit. Au plaisir |
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Luca |