Aurore grise où drainé par le vent,
Vaste crachin assombrit ma gaieté
En attisant mes vieux démons fervents
De mes si nombreux tourments affûtés.
J'erre éteint, entre faces arides
Encombrées de leurs mœurs abondantes,
De ces regards condamnés, avides,
Qui s'ancrent dans la triste épouvante.
Voilà donc le terrible défilé
Coulant en les veines citadines;
Il emporte l'image immaculée
De demeures sereines qui fascinent.
Mais sait-il ? Le temps n'attend personne.
Maints moutons le suivront jusqu'au cachot
Aux fruits de cette société patronne
Filant à ses martyrs son lourd fardeau.
La brise ne semble pas m'épargner,
Le froid m'a gagné; intense fléau.
Moiteur ne souhaite pas m'indigner,
Moi, seul lièvre reculé du troupeau.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Triste
Publié le 23/01/2012
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Commentaires
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Posté le 23/01/2012 à 00:12:54
La vie urbaine avec ses bruits et son stress sont les impacts du modernisme Mais nous y vivons que peut on faire Bien écrit |
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coeur.de.saphir |
Posté le 23/01/2012 à 07:59:52
C'est sans doute notre instinct grégaire qui nous pousse à vivre dans les grandes agglomérations. Parfois un retour aux sources favorise une autre façon de voir les choses. | |
TANGO |
Posté le 23/01/2012 à 18:12:07
J'étais assez fatigué de ma journée quand j'ai écrit cela. Mais je n'en pense pas ainsi chaque jour, ce serait invivable sinon ! Mais je n'ai abordé qu'un aspect frappant de la société ! Merci pour votre attention au texte et vos commentaires ! |
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Luca |