N'y aurait - il pas plus éprouvante bataille
Que de conquérir vaillamment ses désirées ?
Noble est ce défi, dure est sa réalité;
Je m'approche aux pieds de leurs larges murailles.
Jeux de regards, intenses, fugueux et tendres,
Des charmes exquis à la chaleur arborée
M'enivrent dans l'attirance sombre et redoutée;
Un piège notable, où je me laisse prendre.
À la dérive, ma paranoïa
S'agita de par ces mains de maîtres lustrant
Leurs cheveux satinés, aux goûts pénètrants,
À cette odeur de corruption qui m'éveilla.
Il eut des hommes, portés à mes sirènes:
Animaux gourmands, flairant leurs proies amères;
Leur toison brûle d'une vérité cerbère
Tant l'amour qui, face à vos murs, se draine.
Ainsi, l'ignorance est le fruit de mon malheur;
Ce voile utopique qui couvrait ma raison
A fait d'une grande passion votre distraction.
Je m'enfuis de nouveau; chevalier déserteur.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Triste
Publié le 12/06/2012
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