Tant besoin de parler que tu sais écouter
Tu balances tes peines et tes bonheurs
Tous ces instants qui prennent mon cœur
La vie t'a blessée tellement bousculée
Ta sensibilité est ton atout
Capter un hurlement dans un murmure
Tu connais le froid d'un mur
La flèche suave qui détruit tout
Et la lumière qui vacille et survit
Traverse les paradis artificiels
Le mystère des lunes de fiel
Ces moments qui coûtent double prix
Libération dans le cri d'un enfant
Tu exultes dans le frôlement d'un câlin
Un frémissement à deux mains
Tendues des alliés du présent
La roue tourne en fortune
Chuchotement de la vie qui s'imprègne
Quelque part les Dieux enseignent
Ta voix amie au-delà de la Lune
Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Amitié
Publié le 11/04/2022
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Commentaires
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Posté le 11/04/2022 à 18:47:28
Bonsoir Lucyline, BEAU et profond .. Amitié à qui ceci est dédié mérite d'être gardée comme un Trésor .. et Amitié magique si Elle est de votre Côté .. Avoir ou être Ecoute est vitale pour Soi ou Autrui .. Les Coeurs purs comprennent tant .. Dans les Chemins sinueux, longs, l'Amitié de deux Etres permet d'apprécier al Vie .. LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 12/04/2022 à 08:50:37
un magnifique poème Lucyline merci :) | |
MARIE L. |
Posté le 25/04/2022 à 19:42:25
La "flèche suave" a détruit le doute dans l'esprit de Thérèse d'Avila, permettant à son corps très actif de rencontrer en extase un principe spirituel qui lui donnera de plus la force de créer et de régenter un ordre conventuel dans l'Espagne de son époque, tout en échangeant une correspondance avec le poète mystique Jean de la Croix, dont la "Nuit obscure de l'âme" doit probablement aussi à des paroles de Thérèse... L'extase a eu besoin également d'un poète transcrivant un état pour accomplir le bonheur de la sainte sculptant dans son corps ce qui les rapproche par-delà les distances. "Prennent le coeur" les "doux moments du passé" (titre d'un film de Carlos Saura) partagés en belle sensibilité, tandis que les "moments qui coûtent" demandent une libération, qui fait qu'elle "fuit et vole" (Rimbaud) et "exultent" alors dans l'or pâli du soir qui dissout la parole rimbaldienne les soyeux chuchotis de la "voix amie" au filigrane de "Lune" illuminée dans la nue, fille grande en poétesse émouvante. Un favori pour moi dont je te remercie. |
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jacou |