La quiétude se pose là où naissaient mes troubles
Lasse de crier j'en appelle à la renaissance
Me poser tranquillement sur mon double
Dans un regard qui m'offre reconnaissance
Un souffle apaisé fait frissonner mon cou
S'envole mon cœur plus fort que mes pensées
J'entends résonner en moi le chant des loups
Réminiscence des bonheurs oubliés
La lune offre ses lueurs sur nos corps attendris
Enlace nos tendres aspirations
Qu'importent les ratures sur les écrits
Elles sont traces d'émotions
Le temps s'efface dans nos inspirations
Respirer à nouveau dans la nuit qui se dédit
Au creux des songes élire nos décisions
D'une tendresse qui ose les non-dits
Espérer encore face à ceux qui ont tort
S'étendre sur des draps à la fraicheur d'été
La paix de l'âme a des liens plus forts
Que les hésitations de la vie ils font rêver...
Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Amour
Publié le 25/02/2022
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La souffrance intime de l’être s’entrelace subtilement avec la quiétude et l’espoir, ce qui confère à ton poème une réelle intensité, une portée qui touche le coeur. Merci pour ce partage d’une sensibilité très parlante. |
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Matriochka |
Bonsoir, Beau ! Une Nuit où Tant de Choses parlent : Regards, Corps, Mains .. LyS .. |
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Lys-Clea |
La quête de l'essentiel et l'harmonie des amants forment ici une sonate en duo de la plus pure poésie. Le temps vu comme se perdant dans l'inspiration est quelque chose de très subtil, d'infiniment cristallin. Les draps parés d'une "fraîcheur d'été" sont une trouvaille poétique particulièrement aboutie, tant il est vrai que ces deux mots assemblés, "fraîcheur" et "été", résonnent comme un impossible paradis ... |
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Ombrefeuille |
la nuit on se laisse aller soi à la peine soi à la joie bien souvent les deux s'entremêlent et nous donnent la force nécessaire "la paix de l'âme a des liens plus forts" magnifique :) merci Lucyline *** |
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MARIE L. |
Un regard dévoile et met à nu toutes les nues en soieries de soirées, il essentialise le ciel en nous humains aux mains si agiles qu'elles font d'argiles des anges élégants de beauté pour élégies de poètes où gisent ainsi que chants d'églises les vers découvrant notre univers, quand nous unifions dans des nuits illuminées des lunes l'une et le chacun, pour soies ces tissus liens des yeux soyeux vers l'âme qui se souvient d'avoir été un été sous le vent de l'esprit puis meure et ressuscite espérance, jusqu'à la robe de l'aube en corolle étalant ses trésors d'aubépines et de roses arrosées de rosées dont les épines sont marqué-pages pour les poètes, ces opérateurs spirituels refermant bien tôt le décor de théâtre et la scène où d'opéra où se jouèrent les vrais grands drames de nos vies, littéraires...ou pas :Friedrich et Susette (poètes), Paolo et Francesca (aux "enfers" du Dante), Keats et Fanny (poètes), Ophélie et Hamlet (pièce de Shakespeare), Breton et "Nadja" (poètes), Tristan et Iseult/Yseut (roman courtois de Chrétien de Troyes probablement), Abélard et Héloïse ("pour qui fût châtré puis moine" selon le poète Villon, lui à Saint-Denis, elle au couvent d'Argenteuil historiquement), etc... "Ô j'ai lieu de louer !" disait Saint-John Perse, poète du temps jadis et de l'espace à parcourir ! Merci Lucyline d'illuminer lunaire ta nuit d'une poésie, mon luminaire si je la favorise d'un trait de feu d'une touche pressée ! |
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jacou |
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