On me parle on me parle mais la seule voix
Que je veux entendre me souffler des mots tendres
Est la tienne qui sait tant de lumière répandre
Dans mon être entier avec simplicité et joie
On me frôle on me frôle mais le seul contact
Que je supporte me faire toucher de velours
Est ta peau qui sait semer des frissons secours
Dans mon cœur affamé avec passion et tact
On m'invite on m'invite mais la seule présence
Dont j'ai envie qu'elle comble mon univers
Est ton souffle sur mes envies à découvert
Dans mon intimité avec complicité intense
On me regarde on me regarde mais le seul œil
Que je laisse me dévorer avec intensité
Est ton attention qui sait me voir en vérité
Dans mon rêve qui franchit merveilleux seuil
On me parle on me parle mais la seule voie
Que je peux comprendre en toute vraie confiance
Est ta vie à mes cotés comme une croyance
Dans mon avenir comblé par ces émois
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Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Amour
Publié le 12/03/2023
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La construction du propos est irriguée par une musicalité admirable, chaque strophe commençant par ce verbe répété, différent chaque fois, qui introduit une déclaration d'amour allant crescendo. Le retour, dans le dernier quatrain, du verbe "On me parle" et le jeu de sonorités entre la "voix" du premier quatrain et la "voie" du dernier donnent ensemble au poème une double perspective, cyclique et linéaire à la fois, tout se renouvelant et allant de l'avant. Un hymne à l'amour qui touche l'essentiel. |
Ombrefeuille  |
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Bonjour Lucyline Bravo et merci pour ce partage Amitiés poétiques Capucine |
| Capucine |
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Bonsoir Lucyline, Favori .. Et je lis, et je lis avec Bonheur Tous ces Mots sont "Baume" au Cœur. Merci à Toi pour cette Perle .. Aveu d'Amour qu'On aimerait recevoir ... BRAVO et merci de ce Sublime Partage ! A:) LyS .. |
| Lys-Clea |
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Le poète et la poétesse se sont rencontrés comme ce n'eût jamais lieu dans aucun passé, qu'importe les "on" qui n'existent que si nous leur prêtons trop d'attention... Jeune adolescent, j'ai voulu la musique et la poésie et j'ai été exaucé, mais je t'ai voulue aussi comme autrefois, et la magie de ta poésie également, et tu vins, fée de jadis, chanteuse en rouge et noire parure. Mon passé ici je m'en fous, c'est l'avenir éternel qui compte seul, enfin, lorsque nous savons gagner, à la fin. Bonne continuation à toi sur ce site (la chance à être extraordinaire par trop se paie)! |
jacou  |