La vie est un mystère entrecroisant les chemins
Où les solitudes s'entassent pêle-mêle
Où même les anges se brisent les ailes
Alors je plonge dans l'encre de mon chagrin
L'espoir goutte le long de nuits vidant mes veines
Les mots souffrent de leur souffle qui halète
Les maux s'amusent d'offrir leur palette
Alors je sens que toute rébellion est vaine
L'ailleurs est une énigme s'entrouvrant dans l'ombre
Où la compagnie du clair obscure les doutes
Où même cette agonie est aussi une route
Alors je demeure en même temps que je sombre
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Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Triste
Publié le 08/02/2023
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Commentaires
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Posté le 08/02/2023 à 05:18:37
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Jolie rose poussant au milieu des épines. |
Pascal Dut  |
Posté le 08/02/2023 à 18:07:17
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Quel désespoir ! |
Bella de Vnirfou  |
Posté le 08/02/2023 à 21:15:29
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Sombre la demeure est agonie du jour dans la nuit mystique d'âme. Comme Jean portant sa croix à l'image de Qui Tu sais, ses vers d'une sévérité monacale entée d'une solitude partagée, échangée presque avec la sainte en son carmel, serait-il chambre funèbre terrant la tristesse tue, leur séparation étant belle d'être acceptée mais rude humainement (mais le ciel est-il la source de toute souffrance dans l'éternité qui est notre immortalité véritable ? Mais, aussi, comment l'atteindre quand nous y avons tous droits en conscience véritable ?...). L'ange en toi pleure, déplumée de l'espérance notre commune synchronie d'âme immortelle et si platonique, junguienne, chinoise, tantrique, initiatique comme un chemin de croix au long du compost naturel d'une Terre émue par son Histoire qui est notre, aussi bien. Tu sanglotes de mots qui versent versets ton sang d'âme jumelée, et ta glotte en gorge serrée, tu gémis de pleurs repeuplant le monde universellement. Il est de bonnes souffrances qui accomplissent une personnelle histoire, la petite du carpe diem du quotidien où l'or du temps se loge en instants précieux sans égaux ici-bas quand là-haut l'atteste en épreuve. Jouet de maux, le lâcher prise prime épris de la faiblesse nécessaire, l'ailleurs paraît, ambivalent, la norme humaine est diminuée par l'intensité de perceptions que nos sens, même aidés en programmation neuro-linguistique pour acquérir un degré supplémentaire de pleine conscience méditative vouée à la protection contre la négativité aux jugements ineptes de la perversité de l'ego stupide avec ses tunnels émotifs qui font perdre tous les pôles, la positivité renaissant des cendres produites en ces foyers consumant la débilité des fragiles propos de tables digestives où l'on rigole de la qualité des vers, crache sur la poétesse talentueuse et vante la médiocrité tranquillement attelée à reproduire le même au licou du poète imbécile, ce positif est sans cesse à conquérir, encore et encore en baiser à l'avenir espérant parce qu'il croit, malgré tout. La vie mystérieuse nous fût donnée encore, une foi nous aide, la peinture a ce clair obscur qui est le vrai régime de perception du réel absolu, qui n'est pas ce que nous croyons, ici je ne t'apprends rien, et c'est parce que j'aime en apprenant de toi, ma très chère Célyne que je place ton poème d'une fière tristesse forte, dans mon espace des favoris, essentiel à mon âme qu'il guide vers où tu sais, ma Dame, Madame, Héloïse, Iseult, Francesca, Katie, Ophélie d'un hiver, Rose de tous les jours que tu fleuris, petite titane... MERCI et Bravo à Toi ! :) |
jacou  |
Posté le 08/02/2023 à 22:02:55
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Bonsoir Lucyline Votre texte est magnifique même remplit de désespoir J'ai beaucoup aimé Capucine |
| Capucine |
Posté le 13/02/2023 à 18:33:40
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Bonsoir, Il étreint ce Texte .. Mais il est si Beau .. Jolis Vers ! A:) LyS .. |
| Lys-Clea |