Hypnotisée la somnambule étudie l'air qui lui manque
Vibrations qui sommeillent comme des murs froids
Ondes qui matérialisent d'innommables effrois
Aussi fragiles que les fils suspendus des saltimbanques
Chaque labyrinthe lui illustre l'aventure de l'interdit
Jumeaux sommeil et mort lui offrent l'illusion
De la possibilité de renaître, d'évasion
Quand bien même chacun sait qu'il est maudit….
Elle avance candide dans ce jeu chimérique
Où chaque espoir n'est que fantôme de bonheur
Son espoir d'éveil n'est pas plus vif qu'une pâleur
Que seule peut lui donner corps une croyance médiumnique
Elle va mourir, elle est morte mais le refuse
Il ne lui est pas permis de quitter ce monde tant aimé
Elle dort et l'affirmer n'est pas blasphémer
Elle a conquis le droit de nier ce dont on l'accuse…
Les rêves ont un goût suave et les paroles bercent
Loin, si loin du monde où rien ne meurt jamais
Elle est le cœur qui bat sans qu'on l'entendre crier
Un simple soupir que le chant d'un ange traverse...
Écrit par Lucyline
Carpe diem... Pour que les roses poussent, MALGRE TOUT, à travers les épines...
Catégorie : Triste
Publié le 30/07/2013
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C'est juste magnifique ! Tes mots m'ont évoqué une amie qui a vécu un long coma dont elle s'est réveillée... pour partir finalement... |
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Ombre & Lumière |
Très beau poème qui traîte d'un thème original. J'en ai apprécié chaque vers. Merci du partage. | |
Marouette |