Pour vous, je dilapide le souffle de mon cœur
Comme le vent éparpille le pollen d'une fleur
Toutefois l'intrépide imagination des hackers
Empoisonne les vocables qui vous effleurent
J'écris, hélas, je ne peux guère gagner ma vie
Mes mots résonnent partout de jour et de nuit
Mais sans argent, mon âme n'a plus d'envies
Et je chute peu à peu dans un classique ennui
Afin de payer le loyer, j'abandonne mes vers
Et trouve un travail âcre de manutentionnaire
Dès cet instant, je délaisse les cries en devers
Qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui
Et même si je continue de composer mes folies
Je me souviens de ce ‘vous'… Qui me détruit
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Commentaires
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Posté le 14/11/2010 à 18:54:42
Très beau poème... | |
pichounne |