Spleen et bonheur se confondent au gré de mes plaintes
Loin des vermines qui hantent la beauté du labyrinthe
D'un cœur, source de chimères berçant mon sommeil
Je pleure, et grâce à mes vers aux senteurs de vermeil
Je ravive la flamme d'un univers que l'on pensait éteins
Et alors cette même flamme grandit et averti mon destin
Ma lésinerie l'emporte sous la pression de mon houka
Je me réveille et sans aucune raison, je ris, sans faire cas
Des harpies d'êtres malveillants, tels mes textes incohérents
Je regarde passez le temps, si regardez en est suffisant
Puis prend ma plume et écrit quelques mots despotiques
Qui par leurs échos finissent par en devenir romantique
Je t'aime mon amour, ma vie… Hélas, je ne lui dis point
Et de jour en jour, je regrette qu'elle n'ait su mon chagrin
Désormais aux portes de l'enfer, paré pour mon expiation
Je ne pourrais plus jamais lui avouer les folles excitations
Des palpitations de mon âme tourmentée par ses adieux
Spleen et bonheur en terminaison, je m'en remets à dieu
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