Enfermé pour un temps dans ce mouvant tunnel,
Mouvementé, bousculé, toujours à l'avancé,
J'aperçois soudain l'éclat de tes prunelles,
Qui me dévisagent d'un particulier intérêt.
D'un seul regard, me voilà devenu si timide,
Que ma main vacille et mon regard s'enfuit,
Et de cette idyllique vision si insipide,
En mon âme, l'inspiration s'est évanouie.
Pourtant, de ce regard si charmant,
Et de ta mine soucieuse si délicieuse,
Je peux voir qu'un jour pour un instant,
Tu n'as pas toujours été si malheureuse.
Ô amour ! Toujours convoité, jamais déclaré,
J'aimerai tant pouvoir te faire partager,
Toute les visions et toutes les richesses,
Qui hantent ma conscience pécheresse.
Ô jolie néréide, nymphe des bois,
Je t'en prie, regarde moi encore une fois,
Enfermé pour un temps dans ce mouvant tunnel,
Je veux m'oublier dans l'éclat de tes prunelles.
Écrit par MATHEOSILVIA
Cynique par expérience ! Poète par inclination !Courageux par nécessité ! C'est Moi !
Catégorie : Amour
Publié le 25/07/2008
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c'est si bien écrit des mots vraiment bien utilisés, bravo | |
junon |
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luka |