Il est certain que je n'ai pas le talent des peintres de jadis
Ni l'âme pure des poètes, ni l'audace des guerriers
Mais je pu au moins trouver celle de vous avouer sur cette feuille lisse
Demoiselle c'est au cœur que vous m'avez touchée
Depuis plus d'un an je ne compte pas un soir sans que je pense à vous
Votre doux souvenir m'arrache un court soupir
Mais dans mon refus de vous mentir, il faut bien que je vous avoue
Que de vous savoir loin, je ne peux que souffrir
Mais où êtes vous à cette heure, tendre amour, tandis que je vous appelle
Trop loin surement, trop loin déjà, trop loin de moi
Ne pouvant vous rejoindre, je cherche la teinte de vos yeux dans le ciel
Mais ce n'est pas en cet azur la que j'ai foi
Et si misérable que je pu me sentir face à vos prétendants
J'ose enfin tendre vers vous une main tremblante
J'effleure votre image comme par peur d'y sombrer de me perdre dedans
Je me sens folle tant votre souvenir me hante
Écrit par Malyka
"Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure" Guillaume Apollinaire Catégorie : Amour
Publié le 13/05/2014
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Merci Malyka pour ce poème qui possède un style particulier, bien à lui, dont le langage soigné souligne à merveille les sentiments. Le dernier vers est digne d'une Louise Labé. Amicalement. |
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