Faucheur à robe noir qui guettes sur ta cime
Cavalier sombre, seul! Défiant le genre humain.
Tu épies et sait attendre, que vienne ta victime
La voila, pauvre dame, marchant d'un air serein,
Déjà ta lame crisse de ton fourreau d'airain
Et tu lui fais rejoindre des horizons nouveau
Dans un ultime souffle, dont tu es le bourreau.
Ô Mort ! Un désir qui m'enivre !
As-tu si peu d'amour pour me laisser survivre?
Devrais je encore attendre pour te rendre mon corps?
Combien d'étés, d'hivers, de soleils et d'aurores?
Un an, deux, peut-être plus, qui sait ?!
Apercevrais je enfin la nuit tes yeux briller?
Quand nous en irons nous d'un sourire entendu ?
Pour oublier mes peines, laisser mon corps perclus
Fort de mes souffrances, je ne désespère point,
Bientôt viendra pour nous, ma chère, la croisée des chemins !
Écrit par Maouri
L'aube se passe autour du cou un collier de fenêtres
Catégorie : Divers
Publié le 16/05/2011
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bonjour et bienvenue , ton poème quoique funèbre pour le thème est fort beau et prometteur ,,,, à bientôt cordialement | |
flipote |
Très bien écrit . Je suppose que ce n'est pas un sujet facile. J'ai aimé ta façon de le traiter. | |
TANGO |