Si mes larmes se font cris peut être m'entendras tu
peut être que la distance ne t' assourdira plus
peut être de mes pleurs naîtra un arc en ciel
myriade de couleurs pour une union nouvelle
Pour retrouver enfin le goût de tes baisers
ton sourire enfantin qui m'a tant enchanté
et caresser ton corps à en user sa peau
comme le vent fait frisson à la surface de l'eau
Puis comme le berger protège son troupeau
veiller sur ton sommeil comme on veille l'agneau
en écoutant tes rêves doucement sans un bruit
pour apaiser un peu mes longues nuits d'insomnies
Notre chemin je sais est parsemé de pièges
d'embûches, de précipices, il n'est pas un manège
où des chevaux bridés tournent leur mélancolie
sans crainte sans danger mais aussi sans envie
En notre amour je vois le galop d'un pur sang
qui court sur une plage crinière dans le vent
arrogant d'insouciance et de témérité
libéré des errances des erreurs du passé
Un jour las du galop viendra le temps du trot
lors il fera sa route dans les haies de sureau
viendra se reposer dans la paille de l'étable
pour goûter au bonheur d'une existence stable
Une maison des enfants qui s'amusent dans la cour
la tendresse, l'attention pour compléter l'amour
et puis le fil du temps qui ne nous fait plus peur
vieillir calmement dans un havre de bonheur
Tu sais là où tu vas il n'y a pas de route
a peine quelque mirage dans un désert de doute
sauver ta pelle ton seau, tes objets dérisoires
ne te donneront rien qu'un bonheur illusoire
Car les châteaux de sable meurent avec la marée
l'écume de tes yeux s'en viendra les ronger
on ne peut reconstruire quand le sol est mouvant
sous peine de sombrer dans un gouffre béant
Tu sais moi avant toi longtemps j'ai essayé
chaque jour patiemment en vain de recoller
mon beau château de cartes mon amour écorné
sans vouloir avouer qu'au vent il se perdait
Je posais un atout et il en tombait vingt
je ne trouvais que des paires où il fallait des quintes
et ma reine de coeur sans cesse glissait plus bas
par amour, par respect j'ai cessé le combat
Ces quelques mots mon ange je les voulais pour toi
que tu comprennes enfin que sans toi je me noie
que ma vie t'es ouverte inutile de sonner
si lassée des détours tu décides de rentrer .
Écrit par Marc Renton
On t avait dit que tout se paye, regarde bien droit dans le soleil....
Catégorie : Amour
Publié le 30/07/2009
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Superbe,tendre, émouvant, je me suis laissée emporter à travers les différents tableaux que tes mots ont peints ! amitiés Louann |
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louann |
Merci de ton commentaire, dépeindre la réalité est assez facile en général. | |
Marc Renton |
Splendide image. | |
Mercuria |