J'aimerais qu'on me donne cent vies
pouvoir les perdre une à une
chaque soir m'écrouler sans vie
avant que ne paraisse la lune
Ne jamais voir le jour vaincu
sous l'étreinte de l'obscurité
ni la lumière telle femme perdue
vers l'autre hémisphère s'en aller
Et quand je prend l'horizontale
je ne rêve que d'éternité
planches de bois et langueur létale
mon sommeil enfin retrouvé
Chaque nuit pour moi est un mouroir
ou la solitude me vole
mes rêves, mes envies, mes espoirs
pour les emporter dans sa geôle
Prison des secondes qui rampent
condamnées aux travaux forcés
leur tic tac tic tac brule mes tempes
quand ma tête voudrait éclater
Lors aux douze coups de minuit
je désire chaque fin de journée
mourir , gâcher une nouvelle vie
puis germer tel un nouveau né
Sur mon lit un trait au stylo
pour fêter cet aurore nouvelle
un pas de plus vers le repos
et vers la quiétude éternelle
Enfin quand j'en serai à cent
soulagé pour la der des der
je regarderai couler mon sang
et prendrai ma place en enfer.
Écrit par Marc Renton
On t avait dit que tout se paye, regarde bien droit dans le soleil....
Catégorie : Divers
Publié le 27/07/2009
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Superbe, rien à dire, " Et quand je prends l'horizontale je ne rêve que d'éternité ", halala.. Mais quand même, ça doit être fatiguant à la longue ? Je le mets dans mes favoris ! |
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lo |
Ce qui est fatiguant ce n'est pas l'éternité, c'est de ne plus réussir à trouver le sommeil depuis trop longtemps déjà. | |
Marc Renton |