Hier j'me pendais à son cou
pantin suspendu à un clou
c'est elle qui tirait les ficelles
destin mélé à ses dentelles
Pour un sourire une promesse
un doux regard, une caresse
je dansais sur mes pieds de bois
aussi fébrile que maladroit
Mais ce soir la corde est plus grosse
le noeud coulant me tient de force
je me balance toujours un peu
j'oscille froidement faute de mieux
Mon teint est celui d'un fantôme
poupée de chiffon monochrome
et si mon dernier souffle s'accroche
je sens bien que la fin est proche
Enfin bientôt je laisserai
le no man's land de mes journées
ces heures blanches passées à errer
à la chercher sans la trouver
Bientôt je pourrai expirer
surtout cesser de respirer
peut être je pourrai m'oublier
mais je n'ose espérer l'oublier.
Écrit par Marc Renton
On t avait dit que tout se paye, regarde bien droit dans le soleil....
Catégorie : Divers
Publié le 02/04/2010
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Commentaires
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Posté le 02/04/2010 à 19:16:16
Il est trés sombre mais je ne sais pas pourquoi je l'adore en fait en ce moment j'y pense à ce genre de truc tu l'exprimes trés bien. | |
eric |
Posté le 02/04/2010 à 21:02:34
Ce poème est un tantinet sombre, mais j'aime bien ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 06/02/2011 à 09:23:46
Danse pantin danse ! j'ai bien aimé ta façon de le dire | |
Corwin |