J'en ai fracassé des miroirs
fragments de malheurs dérisoires
sept ans pour chaque éclat de verre
bien trop peu pour m'en satisfaire
J'en ai fréquenté des chats noirs
Témoins fidèles de mes déboires
potes de ruelle, frères d'perdition
j'ai appelé leur malédiction
Mais il y a cette putain de chance
qui se joue du sort le devance
la bonne étoile qui m'a vu naître
n'est pas pressée de disparaître
Souvent j'ai imploré des ciels
qu'ils me bénissent de leur fiel
qu'ils daignent me tomber sur la tête
faire une étoile morte ma planète
J'ai piqué des poupées vaudou
sur la bouche, les fesses dans le cou
dans leur coeur me suis même risqué
les suppliant de se venger
Mais toujours cette putain de chance
qui m'écrase sous son arrogance
j'suis persécuté par une fée
d'une "ange gardienne " je suis le jouet
J'ai parfois hurlé à la lune
attendant que vienne l'infortune
mais même pleine de haine de dégoût
elle était vide de loup garou
Courtisé des vendredi treize
attendant un signe de malaise
sans encombre samedi est venu
et chaque fois j'ai été déçu
Car toujours cette putain de chance
me toise de sa suffisance
j'attends un signe du destin
pour que la guigne me gagne enfin.
Écrit par Marc Renton
On t avait dit que tout se paye, regarde bien droit dans le soleil....
Catégorie : Divers
Publié le 22/04/2010
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sympatique comme poème il y en a c'est l'inverse. | |
eric |