Quand les cauchemars se réveillent
L'elfe de la nuit perd ses ailes
Il erre, rampant dans les fossés
Il a des crampes sans pitié
Qui l'emprisonnent de douleur
Des ratés au niveau du coeur
Trop de colère, trop de peur.
Quand les cauchemars se réveillent
Brillent mille petites abeilles
Qui titillent, piquent les nerfs
Sans hésiter vous pompent l'air
Elles enfoncent bien leur dard
Vous crucifient au myocarde
L'air de la nuit devient toxique.
Vous vous réveillez hébété
Empli de haine et de fureur
Quand le puzzle est reconstitué
Vous comprenez qu'on vous a tué
Le repos si cher à votre âme
Noyé sous un torrent de larmes
Les nerfs vrillés, le coeur en flammes.
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Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Triste
Publié le 29/10/2013
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Commentaires
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Posté le 29/10/2013 à 18:54:02
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Une écriture directe qui a les mots pour le dire quel que soit le fond la forme est exceptionnelle ! |
Abdel  |
Posté le 29/10/2013 à 21:33:46
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Poème puissant et sinistre, vraiment beau. Bravo. |
| TheThing |
Posté le 30/10/2013 à 11:49:19
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Le cauchemar a au moins un côté positif, il nous fait trouver plaisante, au réveil, une réalité qui est loin de l'être toujours. |
Zeev Stern  |
Posté le 30/10/2013 à 15:14:55
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Sacré cauchemar que l'on peut vivre dans tes mots. Réveille-toi, belle Marouette, ce n'était pas réel. |
| MarieVenture |