Comme un camé à l'héro
Sa présence est ma dose
Et le monde se teint de rose
Quand elle m'inonde de ses mots
Et c'est par son absence
Que les fleurs périssent
Le temps que tout se finisse
Elle s'est engouffrée dans mon essence
Le stress d'une soirée préparée
Le soleil nous irradie
Mais la nuit est déjà finie
Se lève alors le croissant de la matinée
Ô violence qui me lance
Et que tu as provoqué
Quelle offense que ce vide immense
Que tu m'as laissé
Ais-je été poignardé
Une plaie je la dédaigne
Et pourtant mon cœur saigne
Je me fais l'effet d'un guerrier
C'est lorsque mon esprit s'égaye avec les étoiles
Que j'ai l'impression d'être à tes côtés
Funeste réalité qui jette un voile
Et comme un reflet je ne peux que te miroiter
Pour cela je traverse le monde
Et je navigue en m'aidant de ta voile
Contre vent et marée lorsque le tonnerre gronde
Mais chaque souvenir de toi est ancré dans ma moelle
Telle la lumière du phare
Tu me guides jusqu'à bon port
Lorsque je m'approche trop du bord
Tu retiens ce pauvre hussard
Écrit par Martin Eden
En attendant l'averse
Catégorie : Amour
Publié le 07/10/2018
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quand l'amour est vécu comme une addiction et que les symptomes du manque sont l'occasion d'un joli poème on se réjouit quand même!!!merci | |
Aria |
votre muse Apolline vous inspira de belle manière | |
Errant |
Belles émotions exprimées en chaque ligne traversée pour y chercher celle qui manque ...bravo pour la poésie où le coeur du poète a brillé pour dire ses maux .. Bienvenu sur le site Martin ! |
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Yuba |
Merci à vous pour vos commentaires et merci Yuba | |
Martin Eden |