Lorsque l'astre brulant se dévoile
Réveillant des milliers de chaumière
Le jour suivant devient une première
Moment sublime figé sur la toile
Ce rayon tient du divin
Lorsqu'il vient s'abattre
Chaleureusement nous prends de sa main
Et se reflète sur cette pierre d'albâtre
Apparaît un arc-en-ciel, non
La lumière se décompose
Sur ce cours d'eau rempli de prose
Parer de bijou scintillant dans son fond
Tout gravite autour de lui
Et pourtant il est souvent négligé
Au crépuscule nous croyons qu'il fuit
Mais il ne fait que nous protéger
Aussi chaleureux qu'un parent
Protecteur envers les enfants
Aucun souvenir lumineux ne vient sans lui
Et il ne cède qu'à la nuit
Écrit par Martin Eden
En attendant l'averse
Catégorie : Drole
Publié le 14/11/2018
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Commentaires
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Posté le 14/11/2018 à 07:59:37
Merci sincèrement pour ce poème dont le soleil est le héros. Vous décrivez à merveille tout un processus fascinant en belle poésie. Vous avez en partage le même art que Lucrèce : la poésie de la lumière et de la nature écloses parmi l'univers ! Bravo Martin. | |
jacou |
Posté le 14/11/2018 à 10:23:43
L'aurore est certainement le meilleur moment de la journée ! J'ai beaucoup aimé cet effet protecteur envers les enfants, il me rappelle un dicton de chez moi: "Le soleil ne se lève que pour les enfants " Merci Martin ! |
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Yuba |