Quitter la route goudronnée
Pour suivre le chemin herbeux
Qui s'enfonce dans la forêt,
Doucement reprendre contact
Avec la nature qui vit
A l'abri des arbres et des fourrés.
Respirer les effluves bruts
De bois, de mousse humide,
De feuille morte et de fougère,
Ecouter le chant des oiseaux
Cachés dans la ramée,
Au rythme des coups de bec du pic,
Guetter l'écureuil mutin qui,
Vif comme un éclair roux,
Saute de branche en branche,
S'asseoir un moment
Au bord du ruisseau cristallin
Qui glougloute sur son lit caillouteux,
Lui confier ses pensées
Et se laisser porter
Sur l'aile du temps.
 |
Écrit par Matriochka
Côté ombre plume sombre, côté lumière plume claire.
Catégorie : Evasion
Publié le 01/05/2020
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Evasion à découvrir... | Poèmes de Matriochka au hasard |
Commentaires
| Annonces Google |
Posté le 01/05/2020 à 19:17:24
 |
Cette poésie sylvestre est une bouffée d'air pur, une parenthèse inattendue et si fraîche en ces jours de confinement. J'ai même aperçu une fée derrière la pierre moussue :-) Merci ma belle pour cet apaisement "sur l'aile du temps", j'ai adoré et relirai souvent. Je t'embrasse xoxoxox prends bien soin de toi <3 |
Ombellune  |
Posté le 01/05/2020 à 19:19:16
 |
J'aime bien ton poème, il me plait vraiment ! Olivier |
CRO-MAGNON  |
Posté le 01/05/2020 à 19:21:33
 |
sublime sensible de douceur champêtre quel magnifique poème merci bon courage! amitiés:) |
| romantique |
Posté le 01/05/2020 à 19:36:55
 |
Bonsoir, FA VO RI .. ça me ramène à ces Promenades Forestières avec mon petit Ange .. que cela me manque .. ces Instants de Senteurs particulières, ce Silence, cette Connection si naturelle, enchanteresse … J'ai re vécu cela sous ta Plume et je t'en remercie .. Habituellement, à cette Date de Mai, la Sortie était près d'une Rivière .. Mais le Coro, passé par là, osa nous en priver .. Merci Matriochka .. Lys-Clea |
Lys-Clea  |
Posté le 01/05/2020 à 23:10:48
 |
Ces temps ci ,il est compliqué d'aller s'asseoir au bord du ruisseau ;) Très joli poème |
| Etienne de Mirage |
Posté le 02/05/2020 à 17:18:45
|
Merci infiniment à vous, Ombellune, Olivier, Sylvain, Lysée et Etienne, pour vos commentaires et favoris, que j'apprécie vraiment :) C'est vrai, ça manque, en ce moment, les balades en forêt et au bord du ruisseau... Aussi je voulais vous offrir celle-ci, même si ce n'était qu'en poésie et en pensée. Fermez les yeux un instant, imaginez la forêt qui bruisse et vit autour de vous... Vous entendez, vous sentez, vous voyez...vous y êtes! Et bientôt, vous y serez de nouveau... en vrai cette fois! Au plaisir de vous lire, avec toutes mes amitiés :) |
| Matriochka |
Posté le 03/05/2020 à 08:26:56
 |
Très beau et d'autant plus apprécié quand on est confiné et que des souvenirs resurgissent installant en nous une certaine nostalgie. |
| TANGO |
Posté le 03/05/2020 à 17:46:50
|
Merci beaucoup, Tango, pour votre appréciation :) Il s'agit d'un poème que j'avais écrit l'année dernière et qui m'avait été en partie inspiré par mes souvenirs d'enfance de longues balades en forêt avec mes parents et grands-parents, à toutes les saisons. Le fait que nous soyons réduits dans nos sorties et privés de longues promenades, au moins pour quelques temps encore, m'a donnée l'idée de le partager maintenant sur ce site. Au plaisir de vous lire, amicalement :) |
| Matriochka |
Posté le 04/05/2020 à 22:23:32
 |
Un poème à goûter en "avant-première", lui qui annonce déjà le déconfinement ... et les senteurs d'automne, si délicates :) Une évasion de l'esprit qui porte à plonger en soi-même, dans la vérité de son être, là où la Nature, devenue écho effleuré, se fait maîtresse de méditation et de contemplation, de quête de beauté et de sens. |
| Ombrefeuille |
Posté le 05/05/2020 à 17:24:00
|
Un grand merci à toi, ma chère Ombrefeuille. En ce moment, on ne peut plus aller faire de longues balades dans les bois, mais on peut se remémorer celles que l'on a faites avant le confinement, se laisser porter par ces souvenirs pour y puiser la force de sérénité que l'on avait ressentie sous les arbres, et ainsi avoir la patience d'attendre encore un peu avant de pouvoir y retourner! |
| Matriochka |
Commentaires
| Annonces Google |