Je suis tombé comme un enfant apprenant à courir
Par mes premiers pas et par mes premiers élans,
Dans le monde de l'écriture, quand j'ai eu à ouvrir
Le recueil du poète déchu ou de celui qui écrivait tristement.
Dans les premières phrases mes yeux caressaient la beauté
Pour se perdre dans les vagues des fleurs du mal.
Je reconnus ma place une fois l'enfer présenté,
Et ma place était devant ce corpus infernal.
L'auteur était lugubrement chargé de solitude,
De misère, de culpabilité, de larmes et de drame ;
Pourtant il tint la poésie par sa plénitude
Je le ressentis tout au fond de mon âme
Son idéal reflétait le miroir des passions
Et il ne trouva que le spleen comme maître de sa plume.
Cependant même moitié mort et ayant, a la vie, une aversion ;
Il sut écrire de la manière la plus sublime tout en étant grume.
Ô malheureux fou, incompris tu étais, hélas, vu.
Le pain ta nourrit pour que le vin te nourrisse de dégoût.
Cela me semble pourtant si logique quand je regarde se monde perdu,
Car même dans la misère on arrive à écrire "le doux".
Tu l'avais compris, mon vieil ami, mon vieux frère,
Que ce n'est pas par la nature que l'homme s'habille.
Il a besoin de sa main pour se sentir humainement fière,
Même si leurs raisons se mêlent légèrement à la folie.
Nous marchons, toi et moi, comme des enfants sans parents
Sauf que nous ne demandons pas où se trouve notre foyer,
Car nous savons qu'au fond de notre cœur brûlant,
La mort est la seule fin et la seule vérité.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Amitié
Publié le 29/06/2015
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