Il dit: « un jour, un patron sans enfants chercha à savoir qui lui succèdera. Il eut deux fidèles serviteurs qu'il nomma par leur loyauté à devenir ses conseillers. L'un était son bras droit et l'autre était son bras gauche. Dans son sommeil, il perçut ses deux conseillers devenir successeurs, mais une corneille chanta pour faire tomber l'un, et un coq chanta pour lever l'autre. Il ne perçut cependant pas le visage de celui qui tomba et celui qui se leva. Il conclut donc que l'un des deux deviendra son successeur. Mais pour porter la responsabilité de toute une vie de travail, il devait choisir le plus honnête des deux, car il sût, à travers son rêve, que le coq chanta la justice et que la corneille chanta l'injustice. Il planifia un piège pour voir qui des deux sera le malhonnête et qui des deux sera l'honnête. Il demanda à son banquier de préparer deux sacs de pièces d'or, l'un avec 45 pièces d'or et l'autre avec 72 pièces d'or. Puis, il demanda à ses conseillés d'aller chercher les deux sacs et dit : "La seule chose que je sais de ces deux sacs, c'est que l'un est plus léger que l'autre, et que je ne sais point combien de pièces il se trouve dans l'un et dans l'autre." Alors, les deux conseillers s'en allèrent chercher ses sacs. Le bras droit prit le plus léger, et le bras gauche le plus lourd. En chemin, le bras gauche prit 9 pièces d'or, car il savait que le patron n'avait pas connaissance du nombre de pièces d'or, et que ces 9 pièces d'or ne changeraient en rien la lourdeur de son sac. Une fois devant le patron, ils donnèrent leurs sacs. Le patron vérifia l'intérieur du sac du bras gauche et s'aperçut de la supercherie. Il demanda au bras gauche de lui donner ses 9 pièces d'or volés, et le bras gauche s'exécuta. Il lui demanda sa justification et le bras gauche dit : "Je l'ai fait, car ma fille est malade, et que ce vol est justifié par mon malheur." Ensuite, il vérifia le sac du bras droit et vu qu'il ne manquait rien. Le patron se dressa et dit : " Bras gauche, tu viens d'acheter ton déshonneur avec 9 pièces d'or et toi, bras droit, tu viens d'acheter ton honneur avec un sac d'or plein. Le bras gauche sera maudit et le bras droit sera béni. Ainsi, mon successeur sera le bras droit, car il n'y a que de l'honnêteté sur mon trône" ».

Car, celui qui vivra en pensant que le bonheur provient du mal vivra dans le malheur, mais celui qui vivra en pensant que le bonheur provient du bien, alors lui vivra dans le bonheur.
Celui qui justifie le malhonnête par le péché de l'homme sera celui qui créera la justification de la malhonnêteté et par conséquent de son malheur. Mais, celui qui justifie l'honnête par la miséricorde de Dieu sera celui qui créera la justification de l'honnêteté et par conséquent de son bonheur. Car l'homme est celui qui choisit le chemin qu'il entreprendra mais Dieu choisit le chemin qu'ils prendront.

Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Divers
Publié le 17/12/2016
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Posté le 17/12/2016 à 10:12:47
J'ai apprécié ce texte, cependant l'honnêteté n'est pas le privilège des croyants !
CRO-MAGNON
Posté le 17/12/2016 à 10:54:12
Toute croyance nécessite une justice car par quoi accomplir la foi ? L?honnêteté vis-à-vis de sa foi est ce qui est le plus pure pour celui qui entreprend sa foi, car sinon à quoi bon croire à ce qu'on ne veut voir accomplit ? L'homme de foi est nécessairement honnête vis-à-vis de sa croyance, et s'il ne l'est pas, c'est qu'il n'a pas la foi véritable. Mais, l'honnêteté est le geste le plus universel car quand on est honnête pour sa foi, l'on est honnête avec le monde entier. Certes, il n'est pas le privilège pour le croyant car, un croyant n'accorde aucun privilège hormis à sa foi.
Merci
Posté le 17/12/2016 à 11:06:44
La première honnêteté est d'abord avec soi, avec soi-même ! Tu ne peux être honnête avec les autres si tu te trahis toi-même ! Athée je suis, athée j'ai foi en la vie !
CRO-MAGNON
Posté le 17/12/2016 à 12:19:47
Bien sur qu'il faut d’abord être honnête avec soi sinon il n'y peut avoir honnêteté envers la foi. Cependant, dit-moi, selon toi quel principe devrait guidé la justice en soi ?
Merci
Posté le 17/12/2016 à 12:26:27
Sur le plan personnel, tu ne peux être juge et parti ! C'est une question du bien et du mal, une notion de morale, tu dois te connaître, te mettre des jalons et ne pas dépasser tes propres limites ! Donc pas de justice personnelle, tu ne peux t'auto condamner !
CRO-MAGNON
Posté le 17/12/2016 à 12:37:56
Seulement si tu pense que la justice résulte soit de la miséricorde ou soit de la punition. La justice en soi va au delà du bien et du mal car, le bien comme le mal sont des jugement provenant d'un ordre plus élever, c'est-à-dire la dialectique. Or, cette dialectique ne peut que venir de toi, par la raison pour les athées et par Dieu pour les croyants, et c'est par cette dernière que tu te fait la morale. Le bien et le mal, par toi, te sont connus. Tu sais percevoir l'action mauvaise de l'action bonne, et réciproquement. Bien que ce jugement ne soit pas universelle, elle compose délicatement ta personnalité, ton identité ou ton esprit, c'est-à-dire ta singularité. C'est par cette résultante que tu est ce que tu est. Alors, par ceci, nous sommes juges de nous-même et en même temps nous somme partis pris de nous même. Car, le bien et le mal, n'existe seulement s'il y a action, et la morale n'est qu'affaire de contemplation. Il ne peut y avoir de jugement interne, s'il n'y a jamais eu d'action externe. Pense-tu réellement que la justice n'est qu'affaire de miséricorde ou de punition ? ou pense-tu plutôt, qu'elle est affaire d'accomplissement, de ce principe qui crée ta singularité ?
Merci
Posté le 17/12/2016 à 14:19:02
Voilà un débat intéressant, et qui ne paraît pas clos !
jacou
Posté le 17/12/2016 à 14:32:01
La justice n'est ni de miséricorde ou de punition divine, elle n'est que l'interprétation et l'application de textes de droit à travers des sentiments ou ressentiments humains ! La justice est faillible puisqu'elle est humaine !
CRO-MAGNON
Posté le 17/12/2016 à 14:58:37
Il me semble qu'en aucun cas j'ai parlé de justice divine, mais bien au contraire, j'ai souligné la justice dialectique en disant qu'il y a deux possibilités, dont une où vous faites partie. La miséricorde renvoie à l'assentiment de l'action et la punition à l'ascèse, ou à la "remise en question" à travers un remord ou un regret.

Bien sur que la justice est humaine car seul l'homme est régné par la morale. Or la morale est un jugement dialectique et la justice est l?arbitre de la morale. Par conséquent la justice n'est qu'affaire d'humanité. Dieu lui-même n'a pas de justice, mais l'incarne pour les croyant.

Mais n'oublie pas une chose Cro-Magnon: tous les sentiments et ressentiments humains proviennent de traditions, c'est-à-dire de cultures qui se sont transmissent. La justice est différent d'un lieu à un autre car elle est différente de culture, et par conséquent de tradition. Et comme tu le sais, la tradition Européenne dont nous faisons partie provient d'une tradition judéo-chrétienne et greco-latine. Dans tout les cas, nos retentissements et sentiments proviennent de morales religieuses. D'ailleurs toutes les lois du monde sont fondamentalement religieuses. Car les lois sont apparues en même temps que les sociétés, et se sont les peuples religieux qui ont fondés ces sociétés. Faire preuve de nihilisme en vers la religion, c'est-à-dire de penser que la religion n'a aucune légitimité dans les moeurs sous prétexte que tu est athée, c'est faire une erreur. Car n'oublie pas, l'homme est athée seulement depuis 200 ans; et qu'est-ce que 200 ans d'histoire dans les millions d'années de l'humanité ?
Merci
Posté le 17/12/2016 à 15:10:44
L'homme n'est pas athée depuis 200 ans, si on part du principe pour un athée que c'est l'homme qui a inventé ou créé ses dieux ! L'homo sapiens sapiens que nous sommes, est avant tout un animal ou peut-être pour son infinie sagesse (qui reste à prouver), un pont entre l'animal (qu'il est) et un surhomme (sur l'image qu'il se donne), poussière tu retourneras poussière, vanité tout n'est que vanité !

Cette conversation vaut bien une bonne dissertation !
CRO-MAGNON
Posté le 17/12/2016 à 20:07:28
Effectivement Cro-Magnon, je te donne raison sur le faite qu'il faille une dissertation pour tourner cette discussion en conclusion, voire peut-être une livre tout entière, voire peut-être une vie de réflexion tout entière. Mais devons-nous nous légitimer le manque de dialogue sur le fait de savoir que jamais nous ne serons d'accord ? Le plus important n'est pas la conclusion de notre discussion, c'est-à-dire la création d'ordres dans nos idées, mais plutôt la déduction que nous faisons ensemble, c'est-à-dire le chemin que nous, divergeant que nous sommes, prenons ensemble pour viser une entente.

J'aimerais juste ajouter un dernier détail cependant. Que tu sois athée ou croyant, peu importe, car ce qui a été, a été avec ou sans croyance. Sache que le monde moderne (occidental) tel qu'on l'aperçoit dans nos quotidiens, c'est-à-dire, ce système qui fait notre mentalité (ou notre mentalité qui fait ce système) est concrètement (si tu veux parler en terme scientifique) anormale. Car si on fonde le terme "anormal" sur ce qui est en dehors de l'ordinaire alors la mentalité actuelle est en dehors de l'ordinaire pour l'humanité. En claire, dans toute l'histoire humaine, qui existe depuis des centaines de milliers d'années, l'homme n’a jamais renié Dieu (collectivement parlant) comme il se fait aujourd'hui.

En tout temps, la religion a été le socle fondamental qui dirigeait tout pays. Même la démocratie athénienne était d’ordre divin (les oracles, les signes, les prophéties, etc.) Les Romains, quant à eux, étaient considérés, à leur époque, comme le peuple le plus religieux (et je ne parle que de l'occident, car l'orient, sauf erreur de ma part, a toujours été religieux). Bien avant tout cela, à l'époque néolithique, préhistorique, etc. cela a toujours été pareil avec les chamans, les druides, les mages, les sorciers, etc. La relation religieuse a toujours été importante dans toute culture. Et c'est bien la religion qui a formé l'homme et non le contraire, à savoir que l'homme à inventé "la religion", car, dans tout temps et en tout lieu, on trouve une tradition, dite tradition primordiale, qui est en lien avec toutes les religions, c'est-à-dire des règles, des lois, des gestes, des actions, des connaissances, des principes, etc. qui sont transcendantaux à toutes époques et à toutes cultures, comme si, effectivement, une force supérieur posait, ou imposait sa volonté. Cette "volonté" est d'ordre métaphysique et non physique (ce qui est la raison qui fait que la science ne peut s'en approcher, car, la science étant pragmatique, analytique et matérialiste ne peuvent par nature comprendre la métaphysique). Bien sûr, cette explication nécessite tout un développement concernant la tradition primordiale, qui par apparence, ressemble plus à une idée sortie de l'imaginaire plus qu'autre chose. Cependant, cette tradition primordiale restera toujours le sujet préférer des philosophes modernes, d'où Kant à essaye de la transformer par la métaphysique moderne (métaphysique matérialiste) en espèce de raison pure dépourvue de toute singularité; ou comme Hume qui ne prend que ce qui est empirique comme source de connaissances, etc. Mais quoi qu'il arrive, tous se retrouvent perdus dans ce qu'on appelle "l’abîme". Car, il manque une chose dans leur analyse, il manque la fonction universelle et singulière en même temps, c'est-à-dire le Logos, le Cosmos ou Dieu, autrement dit d'accepter que la raison humaine n'est pas au-dessus de tout.
Merci
Posté le 17/12/2016 à 21:44:08
Merci messieurs pour cet échange de haute volée dont j'ai aimé dégusté la saveur !
jacou
Posté le 17/12/2016 à 22:03:28
Merci Jacou. Je te remercie pour l’intérêt que tu porte à nos discours.
Merci
Posté le 17/12/2016 à 22:24:47
La notion de Dieu est liée intrinsèquement à celle de la mort, à cette prise de conscience personnelle et collective, où il doit peut-être exister un au-delà, une raison d'espérer, que la vie n'est pas ce simple passage entre deux intervalles de temps, et qu'après le décès, il n'y a que le néant ! Neandertal, mon cousin, peu porté à une culture artistique, enterrait comme mes aïeux, ses morts, bien qu'il aurait succombé au besoin par manque de nourriture, a en manger quelques uns, ou éventuellement par accaparation de la force du mort, pour acquérir plus de pouvoir, au cours de la chasse.
CRO-MAGNON
Posté le 18/12/2016 à 11:24:28
Non! tu te trompe! Voilà qu'un athée me dit ce qu'est Dieu! Si tu ne croie pas en Dieu, ne dit pas que tu le connais. Dieu n'est pas seulement une notion, il est un principe universelle. Une notion, c'est un terme linguistique qui suppose un concept. Or Dieu, n'est pas un terme linguistique car il se dit de milles manières différentes, et n'est pas un concept car il ne peut être pensée.

Tu dit que Dieu est liée à la mort, mais voilà que tu pose ta première faute en posant ta première phrase. Dieu est lié à l'éternité, d'ailleurs on le nome : l'Éternel. La mort c'est un devenir, c'est un état qui nécessite un changement, une transformation. Retient ce que je te dit car plus tard tu verra en quoi il à été utile.

Il n'y a que de la contemplation en vers Dieu, c'est-à-dire que Dieu exprime ce qui est table, inchangeable, éternel, infinie, etc. Et il n'y peut y avoir de début et de fin en ses choses. Et il n'y a que de l'action dans la nature car elle est sans cesse du devenir. Il n'y a que de la transformation, du changement, du fini, de la mort, etc. Et dans ces choses, il y a un début et une fin. La notion "mort" tel qu'on le perçoit aujourd'hui existe à cause de la mentalité moderne qui renie Dieu. Ce sont les athées qui ont peur de la mort et non les croyant. Car l'athée est tourné vers la terre, et par la nature porte une mentalité de l'action, du devenir. Les athées comparent leurs vies à ce qui est matériel. Tendis, le pieux, quant à lui regarde Dieu et n'a pas la notion de mort, car il est Immortel, éternel. Il ne s’attache pas à la matière, mais au spirituel.

Il n'y a que l'athée qui a peur de la mort, et pense, par égocentrisme, que les croyants usent comme eux des prétextes de mort pour croire en une fin. Le croyant ne crois à aucun changement matériel, mais croient au changement spirituel. Or, le croyant mets le spirituel au dessus de la matière. Donc, il ne pense pas que la mort existe, mais seulement un abandon de la matière.
Merci
Posté le 18/12/2016 à 11:29:13
Je ne connais pas Dieu, puisqu'on bon athée, il n'existe pas ! Sauf dans la tête de ceux qui croient ! Maintenant chacun est libre de croire ou ne pas croire ! Si dans le cas, il existe et comme il est le Dieu créateur, il a fait en sorte que je sois athée pour ne pas croire en lui, CQFD !
CRO-MAGNON
Posté le 18/12/2016 à 11:31:35
Pourquoi avoir peur de la mort, je ne la verrais pas de mon vivant, et comme il n'y a rien après la vie que le néant, je n'ai aucune peur ! La seule peur est de ne plus vivre !
CRO-MAGNON
Posté le 18/12/2016 à 11:37:50
S'Il ta donner la vie, c'est qu'il la voulu. S'il ta fait athée, c'est qu'il a voulu. Mais s'il ta donner la raison, c'est qu'il veut que tu le cherche. Il donne aussi le libre arbitre aux hommes, et c'est ce qu'on appelle: la liberté.

Avoir peur de ne plus vivre, c'est avoir peur de la mort. Car la mort, c'est de ne plus vivre. Moi, je n'ai pas peut de "ne plus vivre". Car je sais que je vivrait éternellement. Par contre, ce que j'ai peur, c'est de vivre éternellement en enfer, c'est pourquoi, j'essaye d'être un homme juste.
Merci
Posté le 20/12/2016 à 01:26:49
Voila un débat fort intéressant. Je me permet d'y mettre mon grain de sel si vous voulez bien.

Je suis un croyant sans pratique, issu d'une famille religieuse, mais me suis évertué à m'accorder avec la raison. En ce sens, je vous situe ma pensée pour que vous compreniez mieux ce que je vais dire.

Je vois du vrai dans vos propos à tous deux. Mais aussi du discutable, dans le sens de la discussion, du débat.

Personnellement, je penses qu'effectivement il est nombre de choses en ce monde que nous ne pouvons (encore ?) expliquer. Et par mon "encore" j'entends autant que nous pourrons l'expliquer un jour, que, par le fait même que nous ne l'expliquons pas aujourd'hui, nous ne pouvons écarter la possibilité que la pensée scientifique carthésienne et matérielle actuelle ne puisse un jour l'expliquer.

Je reconnais la force du croyant, encré dans les convictions, et surtout dans la Foi, celui-ci accède par son état d'esprit une vérité, une manière de vivre, que pour un nom croyant il est difficile d'attendre en dehors d'une rigueur personnelle forte.

De même, nombre de religions ancestrales ont une base commune de rites, préceptes, croyances, qui laissent à penser une origine commune. Mais, certes des vestiges de sépultures datant d'il y a un âge ont été retrouvées, mais était ce réellement des pratiques religieuse ? Je penses qu'on ne peut réellement que supposer et non affirmer. Peut-être, pour donner un contre exemple, sagissait-il là de pratiques d'hygiènes, les humains de cette époques ayant commencés à se sédentarisés.

J'ai essayé au-dessus, de donner mon point de vue général sur les différents points abordés (j'en ai peut-être oubliés)
Permettez-moi maintenant de vous donner ma vision du monde.

Je ne rejette en rien la présence d'un Dieu. Par Dieu, j'entends un être se trouvant en tout, et étant tout. (être dans le sens du verbe)
Là où personnellement je poses la question, quel est donc la définition de cette être ? C'est ici que je me dissocie des religions. Tant que faire ce peut, si Dieu nous a donné la raison, dans le but de le chercher, je ne comprends guère pourquoi nombre d'entre elle nous demande de ne pas questionner les actes du Divin. Ce qu'il est. Le remettre en question. Dieu est sensé être parfait, et même les imperfections de ce monde sont sensés avoir un sens qui nous échappe. Je ne peux accepter cette pensée. Tel un enfant qui entre dans l'âge du questionnement, ma question à toute réponse est "Pourquoi ?"

La part de réponses que j'ai échaffaudé par moi-même, de ma vie pas si longue (le sera-t-elle jamais ?) est que si Dieu est en tout et est tout, à quelle conclusion je peux arriver ? Par esprit scientifique je me dis : Que suis-je ? Je suis de la matière. Mais quelle est cette matière ? Atomes, particules, énergie ... donc Dieu serait cela. Mais cette énergie ne fait que me traverser. La matière vient et repart, j'interagit toujours avec mon environnement : l'air, vous, le clavier sur lequel j'écrit, les étoiles.... au final l'univer. Dieu serait donc l'univers en tant que tel ?

Là vient ma question suivante. On dit que Dieu penses. Il le faut non ? Vu qu'il n'est qu'amour selon les religions. Mais si il penses... comme disait Socrate, même si on abandonnait tout corps, tout sens, tout ce qui fait ce qu'on est dans la matière, tant que l'on penses on est (je paraphrase). Mais dans ce cas si l'on est, qu'est-on ?

La seul réponses à laquelle je suis arrivé aujourd'hui est que l'on est ce que pour le moment nulle science carthésienne ne peut encore (ou du tout ?) définir. Dans ce cas l'âme, l'esprit, les énergies cosmiques ont un sens, une possibilité d'existence, qui ne me semble pas absurde. Mais dans ce cas si nous sommes corps et âme ou esprit, pourquoi pas aussi Dieu, ou encore l'univers si l'on garde la logique précédente.

Je conclus ma pensée ici avec paragraphe.
Si nous Dieu est en tout et est tout. Que Celui-ci est donc l'univers, connu ou inconnu (potentiellement de fait infini). Il faut nous rendre à l'évidence que nous sommes une partie intégrante de celui-ci. Ce qui nous constitue matériellement, et potentiellement spirituellement, ne fait que transiter dans celui-ci. Nous le formons par notre existence, et existons par lui. Dans ce cas il n'est pas impensable, que l'enseignement fourni par nos ailleux, bien plus en contact avec leur environnement que nous le sommes, l'ai compris, et qu'ainsi nous en gardons l'enseignement, par la morale ou la religion. Que l'enfer, en transgression de ces principes, n'est en réalité que la conséquence de notre partie spirituelle qui s'est tournée vers soi, se coupant volontairement de l'univers, pour conséquence logique, une fois la perte matérielle, d'une errance et souffrance spirituelle (si l'enfer existe). Que l'ouverture aux autres, la compassion, la recherche de la connaissance, la bonté, sont des voies spirituelles d'ouverture, nous permettant d'apprendre et de nous préparer au trépas. Tel l'enfant qui dépend de sa mère, jusqu'au jour où elle le met à la porte pour qu'il arpente le monde.

Merci de m'avoir lu. J'espère avoir été clair dans mes pensées et ne pas vous avoir ennuyés.
Posté le 20/12/2016 à 01:28:31
il semblerait que mon texte était si long à écrire que j'ai été déconnecté du site. Je signe donc par ce post mon message *sourire*
Theneryl
Posté le 26/12/2016 à 12:30:23
Bonjour Theneryl,

Désolé du retard, mais comprend celui-ci par les fêtes. Alors, j'aimerais répondre à certaines de tes questions. Premièrement, avant toute chose, je répondrais à la question suivante: "Quelle est la définition de cet être ?" (En parlant de Dieu). Sache que tous ceux qui est définis sont des choses déterminées, saisissables, et par conséquent finies. Mais les choses infinies sont indéfinies. On ne peut définir ce qui est infini. Or Dieu et représenté comme Éternel et infini. Alors, il ne peut être nommé. Comme l'on dit: "Seul le silence Le nomme" (Hermes Trismégiste, Corpus hermeticum, traité II).
Si tu veux comprendre un peu mieux la notion infinie, je te conseille de lire un livre de René Guénon qui est l' "Introduction générale à l'étude des Doctrines Hindoues". Car la notion d'infini provient de chez eux (les hindous) et ils sont les mieux placés pour en parler. Mais sache que cette notion est totalement métaphysique et qu'il faut avoir quelques notions de métaphysique pour comprendre réellement leurs discours. Pour comprendre le discours métaphysique, il faut d’abord comprendre ce qu'elle est, mais il y a deux "discours" métaphysiques: 1) la métaphysique matérialiste de Kant, Hume, Lock, etc., et la métaphysique pure de la tradition primordiale. Si tu veux comprendre la différence de ces deux, je t'invite à lire René Guénon (encore une fois) "La crise du monde moderne" qui est en soi une référence majeure pour les métaphysiciens (Cet Auteur est une perle qui faut avoir lu et compris, sans quoi, on ne comprend pas grand-chose). Ce qui serait bénéfique pour toi dans toutes ces choses, c'est, hormis de comprendre l'infini, tu pourras également comprendre Dieu, car Dieu est totalement métaphysique et donc inexprimable.

Ensuite, si Dieu nous à donner la raison pour le chercher, c'est de le chercher, mais sache que la recherche se fait en différents niveaux. Dis-toi que tout questionnement provient de la frustration ou du doute, car seul le doute questionne. Ce qui veut dire que ce n'est pas Dieu dont il faut douter, mais l'homme. Alors, doute de ceux qui te disent de ne pas chercher Dieu. Puis, il faut se dire que la Vérité est infranchissable et que rien ne passe au-dessus de Lui. Alors, pourquoi avoir peur du mensonge si la Vérité est toujours près de vous ? Lire des livres blasphématoires ne fait pas de vous des pécheurs, mais des savants. Mais il ne faut pas remettre en doute Dieu. Tu peux te questionner sur ton rôle sur terre, mais pas sur le rôle de Dieu. Si tu veux la réponse alors, prie pour qu'il augmente ta puissance, c'est-à-dire ta foi. Car seule la foi te permet d'avoir l'intuition intellectuelle, celui qui peut te faire œuvrer la Grande Œuvre.

Pour finir, tu ne peux arriver à aucune conclusion, car, comme je l'ai dit, seul ce qui est fini peut avoir une conclusion. Mais est-ce si frustrant d'être face à ceux qui t'échappent? L'humilité est une vertu demandée dans toutes les doctrines, traditions. L'humilité de toujours savoir un plus haut que soit, au-dessus de soi. L'infini est au-dessus de Tout, c'est-à-dire du matériel et du spirituel. Car ces deux choses sont faites par le Verbe. Or Dieu est Celui qui a fait le Verbe.

Si tu à des questions, n'hésite pas. Bonnes fêtes.
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Les publicités ne me posent aucun problème au contraire car elles prouvent que le site est bien fréquenté et que nos textes sont consultés même si loin s'en faut la plupart des auteurs ne sont que des amateurs comm

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