Pauvre de toi ! Toi qui sans cesse s'es jeté
Dans la gueule du lion, en disant :
« Mais mes vœux sont ceux des libertés
Que les droits des hommes ont donnés à leur partisan.
Quel mal trouverais-je dans les plaisirs
Qui nous a été accordé par ces agnostiques ?
Ces mêmes hommes qui demandent de sévir
Le temple des blasphèmes et des hérétiques ? »
Je te dirais, mon frère, d'une voix vraie :
« Si ton œil te fait chuter, arrache-le et il te suffirait !
Car vaut mieux vivre une vie entière
Sans celui-ci, qu'une éternité dans l'enfer !
Comprends-tu ce qu'il est, ce mystère ?
Comprends-tu comment on se libère ? »
Mais tes oreilles entendent, mais n'écoutent pas ;
Tes yeux regardent, mais ne vois pas ;
Ta bouche parle, mais ne dit rien,
Ta raison pense, mais ne sait rien.
Que celui qui regarde voit !
Que celui qui entend écoute !
Que celui qui parle dit !
Que celui qui pense sait !
O mes frères ! Je ne vois rien de cela dans vos gestes,
Car elles sont marquées par le nombre de l'homme.
O mes frères, votre droiture s'est gauchie
Car vous pensez la droite en regardant la gauche.
Pauvre de toi ! Ton savoir te nourrit
Et ton ignorance dépense ton esprit !
Tu penses que le discours achète la paix,
Et que la guerre se fait par les prières.
Tu crois à ces hommes qui vous disent :
« Hommes des villes ! Croyez mes commandements !
Car ceux-ci ne sont pas écrits par la main de la bêtise
Mais par la main des hommes qui jamais ne vous mentent ! »
Et toi tu te dis : « Je sais qu'ils nous mentent
Mais ma vie n'a rien avoir avec ces menteurs
Car celle-ci est donnée par ma raison indépendante
Qui est contre les idées oppresseur »
Mais moi, je te réponds : « toi qui dis
Je suis contre ces gens-là !
Pourquoi vénérer donc ce qu'ils ne t'interdisent ?
Penses-tu que c'est leurs offrandes qui te béni ?
Penses-tu que c'est leur demande qui glorifie ?
Que ta beauté se trouve sur ton corps,
Tels qu'ils te le disent ? »
Ainsi, mon frère, tu sais que tu te précipites
Dans la gueule du lion,
Et ton âme est marquée par le nombre
Que seule la sagesse peut calculer.
Ta liberté t'a été donnée pour avoir le pouvoir
D'aller chercher la Lumière
Mais au lieu de cela, tu cherches à savoir
Comment justifier ta misère.
La bête est médisante et séduisante,
Et c'est par ton désir qu'il t'appelle en disant :
« Ton seul Dieu c'est la facilité satisfaisante,
Et ton seul règne c'est le corps des offrants ! »
En vérité, il dit : « Ton seul Dieu c'est la prostitution,
Et ton seul règne c'est ta dévotion ! »
Oui, mon frère, la Justice n'est pas dans leurs paroles,
Car seul le Verbe tenait la Vérité.
Il l'avait expliqué en plusieurs paraboles,
Et une seule suffirait à changer la nuit en clarté.
Je te le demande : « Ouvre donc ce Livre,
Où l'homme trouve refuge,
Où l'ignorant trouve le savoir,
Puisque seul Celui-ci renferme la Justice.
Comprends que le Bien et le Mal,
N'est pas comme celui du blasphème.
Ils sont nobles et leurs discernements est véritables.
Que celui qui tient ce savoir sème,
Pour que sa récolte soit belle et saine
Comprends, mon frère, c'est cela qui doit être fait !
Au nom du Salut, je vous demande de chercher le Sauveur.
Qui se trouve en chaque cœur.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Divers
Publié le 18/02/2017
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