Je rends grâce au Seigneur,
Car il a rendu la foi semblable à une fleur
Et du souffle semblable au vent
Et l'espoir comme le pollen du printemps.

Et quand l'espoir touche les yeux
Cela ressemble au pollen qui touche un champ de pissenlit !
C'est là ! le jardin des enfants joyeux !
C'est là ! qu'on entend les chants et les rires !

Heureux est celui qui court vers ce paysage,
Jamais il ne verra assombrir son ciel.
Là ! Chaque dire est une parole sage.
Toutes les amertumes sont devenues miel.

Quand le vent souffle sur vos toits,
Quand il fait jour et le soleil brille,
Quand les oiseaux chantent la joie,
Alors c'est le printemps dans vos pupilles.

Vous êtes prêt à accueillir
Des roses, des pissenlits, des coquelicots ;
Et de vos mains aller cueillir
Des mots qui vous sauveront de vos maux.

Quand ce pollen se mêlera à votre esprit,
Vous allez devenir un Jardin merveilleux.
Vous serez un paradis pour toutes les vies
Qui s'émerveilleront de vos sept cieux.

Oui ! Quand la foi éclore,
Alors le monde éclore avec elle !
Une tempête d'espoir se déverse sur votre sort !
Personne ne reste insensible, tous chancellent.

Les cœurs polis reflètent le rayon de lumière,
Les cœurs durs se laissent réchauffer.
Ceux qui s'obstinent au deuil crépusculaire,
Par le repentir pourront participer.

La fleur, les champs, le jardin !
Ne voyez-vous pas là une invitation ?
Vraiment ! Ouvrez donc vos mains !
Faites de ce lieu votre destination !

Rendez grâce au Seigneur,
Car il a rendu la foi semblable à une fleur,
Son Souffle comme un vent
Qui vient visiter votre printemps.