Cendriers noirs autour de moi
La fumée s'est changée en brouillard
Je reste muet, je hais ma voix
Qui s'éraille toujours suivant les soirs
Tout le monde chante, crie et danse
Près de moi, dans le hall, jusque dans les couloirs
Ceux qui ne sont pas encore en transe
Sont bien souvent accoudés au bar
Je bois des verres de tequila
Et je sens mon esprit s'évader
Et si cet état ne dure pas
Il permet de passer la soirée
Des cendriers vides autour de moi
Devant moi dix huit verres empilés
Je fais sonner un peu ma voix
Pour être sûr d'être éveillé
Pourquoi je reviens encore une fois
Dans ces bars dont je suis un pilier ?
Sûrement pour que les enfants voient
Ce que l'alcool peut engendrer
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Metatron au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 18/11/2011 à 15:30:45
j'ai bien aimé. il y a tant de choses au monde qui entravent notre liberté, à quoi ça sert de s'en créer de nouvelles? magnifique, la fin de ton poème. amitiés. |
|
eco-blanchiment |
Posté le 18/11/2011 à 16:31:06
bonjour Metatron, un écrit qui a retenu toute mon attention, au fil de ton écrit, je suis ta descente "aux enfers", parce que l'alcool c'est cela avant tout, on ne dira et ne redira jamais assez que "l'alcool" est un ennemi redoutable, sachant se rendre "indispensable". comme eco-blanchiment, je trouve la strophe de fin "magnifique", espérons que les jeunes sauront voire et retenir cette leçon. à très bientôt |
|
marie-ange_old2 |
Posté le 18/11/2011 à 23:12:05
Bonsoir, A lire sans modération...cette dépendance est loin de donner l'indépendance.... Ange de lumière |
|
Ange de Lumière |
Posté le 26/01/2012 à 19:29:06
Bonsoir, Je trouve que ce poème, triste s'il en est, ne reflète pas toutes les bontés de l'alcool. j'espère que les jeunes ne seront pas rebutés par le fait de boire abondement en lisant ton saugrenu dénouement. Amicalement, Le Grand Fluctuant. |
|
Le Grand Fluctuant |