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Les yeux fermés vers le soleil,
Entre le rêve et le réveil ;
Il m'envahit, il me pénêtre,
Il prend possession de mon être.
Puis mon odorat s'affaiblit
Et soudain je n'ai plus d'ouïe ;
Je rejette toutes mes pensées,
Je cesse même d'exister.
Pris par cette lumière céleste
Je m'évade, plus vif, plus leste,
De ce corps bien trop lourd pour moi
Et enfin j'éclate de joie
Je me répands dans la nature
Car elle devient ma nourriture,
Je me délecte de sa fraîcheur,
De sa beauté, de sa douceur.
Depuis ce moment je revis
Et depuis lors mon cœur sourit
D'être le cœur de ce monde,
Même pas le cœur, d'être le monde !
Mais les effluves de la musique
Et la mélodie de ces fleurs
Effleurent à nouveau le cœur
Qui trouve refuge, mélancolique,
Avec un parfum nostalgique,
Dans le battement de mes veines,
Rythme qu'il retrouve sans peine,
Mais regrettant ce monde magique...
Après cela j'ouvre les yeux
Sur un monde devenu bleu
D'avoir rougi au soleil
Vert de rayonner vermeil.
Écrit par MisterMistake
Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, çà suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde.
Catégorie : Divers
Publié le 09/05/2014
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Merci MisterMistake pour le don de ce poème méditatif où vous parvenez à rendre le bain de sensations que provoque l'absorption dans le sein de la nature, puis le retour progressif à l'éveil du coeur. Amicalement. jacou |
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jacou |
Merci MisterMistake pour ce très joli poème, ode aux plaisirs simples de la Nature. Bien à vous. |
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Florent |