Vous, arbres de ma vie qui tournoyez sans fin
dans la ronde estivale de mes somnolences,
pommiers de mon enfance et voluptueux pins
antre des cigales, chênes verts de Provence,
saules et marronniers de mon adolescence,
peupliers et tilleuls bordant tous mes chemins
menant du nord au sud sur les routes de France,
du sud au nord fuyant tous les matins chagrins,
vous qui me survivrez et qui m'avez vue naître
autant que vous autres qui m'avez fait renaître,
vous seuls avez compris et consolé mes peines,
toujours, et puis témoins de mes grands désespoirs,
mes siestes vous mêlent sur ces rives sereines
dans l'ombre si fraîche, sève de mes espoirs.
Écrit par Moi80
Aimer la vie à en devenir fou est une super façon d'être heureux!
Catégorie : Divers
Publié le 21/05/2016
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Commentaires
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Posté le 21/05/2016 à 21:20:49
Voilà un beau sonnet tout peuplé d'arbres ! J'aime beaucoup le tercet final, avec ses échos sonores en è. Le sommeil reconduit au centre où l'on s'enracine. | |
jacou |