Parmi le chant des chaudrons,
Je suis prêt à chanter
Au champ des parvenus, les seuls
Qui se frôlent les pieds
L'herbe qui flotte, hauts les drapeaux
Au gré du vent, plus forts !
Les cris du coeur, véhéments, que j'me mets à scander
Au gré des flots, pour une flopée de flots
Poussant comme de la mauvaise herbe
Qui se déclarent, qui s'éveillent
Des éclosions fraternelles
Parmi eux, tant éloquent
Sont les portraits humains
Rappelant l'existentiel au peuple
Sous la couverture du néant,
Les agneaux se mettent en branle
Tableau unique et inquiétant,
Fils des grands carrés blancs
Nous pointent du poing
Le point tournant de l'histoire
Pays fictif, étudiants, mais
Certainement pas naïfs,
Se grattent les yeux à bout portant
Démocratie battue
J'appose un à un
Mon corps et mes tympans
Sur la chaude rue qui gueule autant
Que s'unissent les gagnants
Festivaliers de la réussite
Au gré du vent, les mâts s'érigeant
On sait plus trop, s'il l'pouvoir est nôtre
Ou cuillères d'argent, les privilèges
Exorbitants, à s'en serrer la ceinture
De patriotes, compétents, assourdis au printemps
Des rêveurs plein les poches de mon Québec
À huis clos au lieu du parlement
Sont ceux qui ne sont pas ce nous
Singuliers personnages
Et nus
En pleine forêt citoyenne
Des réprimés, des sans destin,
Bagarreur de larbins
Qui répandent leur festin
Dans le fabrique de misère nationale
Misère noire, Montréal
Sous le soleil piquetés dans le gazon
Aux yeux éclaircis par la chance
D'un monde qui se relaye
La force de rêver
Ceux que l'on n'empêche de bien dormir
Sur des oreillers trempés
De postillons haineux
Ceux qui se crachent au public
Font face à ceux qui sont nous
Qui ont vu les insultes,
Ont vu le pays
Du bout des paupières, le sourire collectif
À fond la gorge
Déployés ceux qui sont de notre avenir
Qui se rallient
Ceux qui sont nous
Dans ce champ des parvenus
Claquant le fer, résonnant avec raison
Bonne fête mon pays, bonne fête en esti !
Le rouge n'aura jamais été aussi bien brandi
À la poitrine, la langue est fière
Entouré de beau monde, trinquant la bière
Au peuple maudit
Je dis entre deux bouts d'engagement
Ceux qui sont nous, ceux que nous sommes,
Nous serons les frères de Dédé
Nous serons les enfants de Lévesque
Nous serons les parents de la démocratie
Nous le serons !

Écrit par Moonsorry
Le jet d'encre m'habite et me gîte.
Catégorie : Amitié
Publié le 20/06/2012
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
Si seulement cette imagination était réelle...
14/04 04:31I-ko
imagine tous les gens vivre leur vie en paix
12/04 07:39Ocelia
Imagine les gens vivant pour maintenant, imagine si le paradis était un mensonge. Lennon
11/04 04:10Sarahg
À méditer pour vous en ce jeudi.
11/04 04:09Sarahg
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