Ce temps-là, il va
Il est vol, et vil et là
Et bats
De seconde aile
D'elle
Les preuves de déjà
Des ombres de jais
Jaillis où
Dessus, puis en deçà
S'épend inouï
Ce temps-là, il va
Capable
D'ébrouer les secondes
Vapeur fine, mémorielle
S'hallucine d'immenses
Sillons d'avenir
À découdre, il file
Ce temps-là, il va
Ici tu es tant.
Filets d'antan,
Aux mailles projets
Tu puises de l'étang
Où se pulse le temps.
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Commentaires
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Posté le 25/08/2013 à 09:12:52
Je pense que Prévert aurait aimé, moi ? heu, je n'en sais rien mais toute poésie est respectable car elle est le réceptacle des émotions intimes et l'intime, il n'y a que cela de vrai en l'homme ou la femme, belle journée ! | |
marco |