Savoir qu'il n'en faut pas trop pour éclairer
Que malgré l'état lumineux
C'est la chaleur exigée
Qui rend l'amour heureux
Je voudrais avoir le plus élégant
Le plus fin, le plus grand
Celui qui a le ton et la taille ajustée
Qui rigole à gorge employée
Celui qui viendra me prendre ma vie
Me tendre sa main pour mieux la menée
Emmêlée, égarée, mais jamais affaiblie
Se rappelant que le temps nous tue
Et que le bien nous en enfui
Je voudrais pleurer le temps venu
Savoir que les doigts ne m'auront pas retenu
Je voudrais, mais je ne peux pas
Je me sens si bien avec toi
Les sentiments purs ne sont pas las
Les plus doux me scellent au bonheur
Je veux, car je vie et j'existe enfin
Quel est l'ordre quand l'amour me tient ?
L'être, mon prochain, l'autre, celui-ci
Qui découvre, me lis
Ne sera pas ménagé, ni ennuyé
Ni par la vie, ni par les hantises momentanées
Ni par moi, car la lumière
N'est pas flamme qui se souffle
Ni astre qui se camoufle
Mais esprit fait fier
Pour l'étreindre
Sans l'éteindre
Je ne pleure plus devant le bonheur
Je ne t'aurai jamais menti
Et toujours averti que mon cœur
Choisit
Prends-moi si tu me crois
Je t'aime, n'oublie pas…