À la dérobée de l'horizon
Les rayons enrubannés se déroulent
Déambulent devant tes yeux, se déballent,
S'étendent, perpétuels,
Coquins sentiers tous de longs
Vécus
Émue
J'ai tout comme un étrange désir
Course les pieds chevaliers, corps égaré
Soupçons de peur sous des feuilles parsemées
Je m'échappe, me rattrape
Clôtures qui me font surgir:
Vaincues
Toute nue
Mes vœux pour ta chair chatoyante
Malins chatouillis se lovent sur tes seins
Chasse d'un délire malsain, menottes et liens,
Te capturent, te désirent
T'enserrent terriblement bien
Vivante
Criante
Je n'imagine, éprouvant les songes
Harassée, sans harnais, vivement jetée
Onirique, féconde, le fait de secondes
Où est bue la passion, maintes lampées
Saisie, prenante, féminine entité
Joie longue
Je longe...
Parmi les boisés déraisonnants
Arbres teintés des possibles demains levants
Tu t'amuses, frauduleusement, petite
Cambrée par la jeunesse de ta conduite
Poursuivie sans détour, cent mille croquis
Aux tons de jours, aux jouissances du temps
Vraiment
Tentant
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