Sur la mort, il a su neiger.
Les songes veilleront, libérés
Pour elle, la pente escarpée
S'agrippera à l'autre
Un soutien, délibéré.
S'y rechercher, le sol se glisse
Comme un anévrisme parmi les veines aimées.
Ravir les pires soubresauts d'égards valeureux
Atteindre, se souvenir
Mieux encore et
Par de grands respirs
Tourmentés d'émoi,
d'aveux crevés,
à même le coeur épars
Commémoration alors
Sans ration de mémoire aucune
À plat jeté, ventre porteur
Passé de cordes vibrantes
L'éclairci
De tous, de tout un jour
Partout et en parcimonie
Le rappel heureux
Gens de jeu, de vie,
de temps jolis
qui nous mettent au monde
Morts et du coup naquis !
Recroquevillés, incertains,
Sur le fait de maudire,
Os et peines au même crochet
Épaves englouties de larmes acides
Eh bien, le sens s'émeut
Saura-t-il neiger ?
De lourdes bordées
Encore plus fort
Et nous, nous
et des lots de douleurs,
nous nous cristalliserons
au-delà encore.
Des flocons.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Moonsorry au hasard |
Annonces Google |
Je retiens quelques unes de tes formules alchimiques, dont certaines, excellentes. Je cherchais des mots pour expliquer ma pensée mais je reprendrais seulement le fil rouge de GoT: "Winter is coming" Vivement la tempête et le blizzard. |
|
Syntax_Error |