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Il y a le chat noir, couleur de désespoir ;
Il y a le chat gris qui ne sort que la nuit,
Mais aussi le chat brun, soit dit pas très commun,
Ainsi que le chat blanc, franchement indolent.
J'ai omis le chat roux, caractère aigre-doux,
Et puis le tacheté qui aime câliner.
Que peut-on encor voir dans tout ce dévidoir ?
Le chasseur de Titi si bête qu'on en ri,
Le siamois qui détient la palme du dédain.
J'oubliais le persan si calme et ronronnant,
L'angora aux poils fous nous couvrant de « miaou »
Et puis mon préféré, celui que j'ai aimé.
Il me faisait la foire à l'entrée du couloir,
Et du rentre-dedans en découvrant ses dents
Mais qui un jour s'enfuit, que je cherchais depuis,
Dans mon cœur, me laissant, le vide, un trou béant,
Dans ma bouche, le goût vraiment pas bon du tout,
D'un futur étouffé avant de le goûter.
Et voila que ce soir, cherchant sans trop y croire,
Après deux décennies d'une errance sans vie,
Je te retrouve enfin, toi mon petit félin.
Pénitent regrettant d'avoir été méchant,
De t'avoir un jour dit ce mot que j'ai banni :
Plus jamais, non jamais, adieu je ne dirai.
*
J'ai toujours préféré aux félins les félines
*
pour toi, Aelle
(J'adore Renan Luce)
Écrit par Morch
La vie est une traîtrise, l'amour est son poison
Catégorie : Amour
Publié le 23/03/2008
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dans mes favoris j'aime beaucoup !!! i love animals ^^ |
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junon |
Très beau poème !!! | |
Nighty |
rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr (féline qui ronronne ;-)) Qu'est-ce que tu écris bien... Moi aussi j'aime bien Renan Luce |
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Ax-L |
On écrit toujours bien quand le sujet est motivant, attachant, nostalgique, chimèrique, et bien d'autres termes encore qui à eux tous ne suffisent pas pour décrire ce que je ressens. | |
Morch |