- Le poème n'a pas encore été validé par un modérateur.
Si j'avais ce jour-là regardé ton courrier
Par delà l'horizon des mots qui interpellent,
J'aurais vu la prison de tes pleurs éternels
Et je ne t'aurais pas à tes rêves laissée…
Si j'avais de mon bras ton union refusé
Et avais eu le front au devant de l'autel
De demander pardon, de te dire ma belle
Je te veux ici-bas, je te veux pour t'aimer…
Je n'aurais pas un jour aveuglé par la peur
Essayé dans un four de brûler mon malheur
Et chasser mon chagrin en taillant par la glace…
Une porte de sang pour laisser nos adieux
S'écouler dans un bain et en garder la trace
Indélébile au temps tel un cri vers les cieux.
*
Mais si je n'avais pas tapé sur mon clavier
Ton si tendre prénom comme on lance un appel
A l'aide, à la raison, comme on lance une échelle,
Avec l'espoir tout bas d'enfin te retrouver…
Mais si tu n'avais pas accepté mon baiser
Sur ce parking sans nom, au pied de cet hôtel ;
Si tu avais dit non en préférant le miel
D'un très vieil acacia aux rejets du passé…
Je ne saurais toujours pas ce qu'est la saveur
De goûter ton amour, de toucher le bonheur
Côte à côte au matin de nos mains qui s'enlacent…
Tel un arbre au printemps, au soleil de tes yeux,
Dont les fleurs de satin sur ta peau se prélassent,
Se délectent du vent de ton souffle amoureux.
*
Pour toi Axelle
Mon amour
Écrit par Morch
La vie est une traîtrise, l'amour est son poison
Catégorie : Amour
Publié le 23/04/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Morch au hasard |
Annonces Google |
Un beau poème qui va bien avec le soleil du jour, je trouve, tant il rayonne de bonheur ! | |
Nighty |
Tout simplement magnifique. | |
pichounne |
Un texte empreint de beaucoup d'amour et de tendresse Merci pour ce partage :) Amitié Francine |
|
Francine |