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Il était une fois,
Un petit homme pas plus gros qu'un pois
Vivant dans un monde immense et sans foi
Un monde avec trop de lois
Et tout ce monde qui se foutait de tout sans émois
Le petit homme se sentait mal et pantois
Devant cet étalage d'indifférence et de désarroi
Sans comprendre vraiment pourquoi
Il essayait d'être heureux mais n'y parvenait pas
Tous les jours il était submergé
Par les flots incessant inutiles d'un monde virtualisé
Par la haine, la colère, la violence, il était assiégé
Le petit homme était épuisé
Dans les rues, et partout où il pouvait regarder
Que des gens à la tête baissée
Pianotant sur de faux claviers
Une symphonie cacophonique de mots mal orthographiés
Un monde ou l'amitié se consomme en virtuel
Fausses relations hors du réel
Loin de la chaleur humaine et des contacts charnels
Ou l'on peut sentir, toucher, gouter la vrai vie et son sel
Chez lui, seul dans une pièce trop petite et mal éclairée
Avec pour seul lumière une fausse fenêtre plastifiée
Ou ne défilent que des images d'un monde déjanté
Tout semble artificiel et sans réelle beauté
Il ne pouvait se résigner et se mentir
Laisser son cœur se glacer et mourir
Les pages de sa vie se déchirent
Il doit faire quelque chose, changer son avenir
Le petit homme se mis alors à réfléchir
Sur sa vie, sa liberté et son avenir
Est-ce qu'il n'y a que dans cette folie qu'il pouvait choisir
De quoi seront faits ses souvenirs
Il comprit alors que pour être maitre de sa vie
Il faut changer le rythme de celle-ci
Faire des choix hors des conventions établies
Rétablir son harmonie
Il prit une décision controversé
Il s'est désynchronisé!
Bien sûr, tout le monde la cru disjoncter
Quel idiot, il s'est déconnecté!
Ah, s'ils savaient à quel point le petit homme se sent léger
Maintenant qu'il n'est plus réseauté
De ses chaînes il est libéré
Il goûte maintenant sa liberté
Le bruit a fait place au silence, apaisant
Pour réfléchir il a maintenant le temps
Pour apprécié chaque instant
Savourer chaque moment
Le petit homme aujourd'hui se promène
La tête haute et le cœur léger devant cette scène
D'une jungle de têtes basses et pesantes
Un troupeau de prisonniers aux allures absentes
Penché sur leurs petites fausses fenêtres intrigantes
Il a compris que la vie n'est pas feinte
Elle s'exprime dans la chaleur des poignées de main et des étreintes
Et non pas dans le tumulte des torrents numérique
Qui la noie dans un océan inhumain tristement désertique.
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Un beau poème à la tournure de conte où vous exprimez une leçon de vie. Oui, le virtuel nous envahit et nous en négligeons la saveur du vrai contact avec le réel. Bientôt, ce réel nous fera peur et nous nous cacherons irrémédiablement derrière nos écrans factices. Il n'est pas encore trop tard pour inverser la tendance, ne serait-ce qu'en en prenant conscience. |
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jacou |
Absolument! | |
Musouka |
Bien vrai , il est une époque où le réel était authentique et apaisant .... mais les époques changent désormais le réel peut faire peur et le virtuel nous paraît peut être rassurant et plus sécurisant aussi | |
douceurdevivre |