Je songe aux mensonges qui la rongent
Dans un lit interdit elle a fait fi des vœux dits
Infidèle qui fi d'elle le malheur de mon cœur
L'avide se complaît et laisse le vide complet
Aucuns mots pour calmer le fléau de mes maux
Le malheur de ma douleur est couleur noirceur
Mais le temps qui passe fait table rase sur cette impasse
Les brins de chagrin s'estompent comme ombres au soleil qui plombe
La vie m'a appris que le mépris est une futile fuite d'énergie
Je conserve ma sève et réserve ma verve
Aux gens gentils avec qui la vie me convie
L'autre penaude, qu'elle poireaute seule avec sa faute
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Commentaires
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Posté le 04/09/2020 à 22:34:06
Joli jeu d'assonances. ça claque pour elle ! Bravo ! |
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Iloamys |
Posté le 05/09/2020 à 03:17:54
Un jeu de mots et de sons qui donne du sens à cet état de fait : l'ex centricité, l'ex (dé)ploration de l'espace béant creusé par la perte. Félicitations Musouka pour votre humanité ludique, tant le jeu est son apanage ! | |
jacou |
Posté le 05/09/2020 à 05:28:00
sublime fascinant sensible...!bon courage!amitiés:) | |
romantique |
Posté le 05/09/2020 à 10:02:07
https://www.youtube.com/watch?v=hamApYAVjTY | |
justine |
Posté le 05/09/2020 à 16:41:53
Il est superbe ce poème, merci Musouka. J'ai lu et relu, et ajoute en favoris, j'adore surtout la fin qui est à la fois douloureuse et un peu humoristique, puis enfin salvatrice | |
creature |
Posté le 05/09/2020 à 17:49:05
Excellent Musouka ! Voilà une Histoire qui après avoir fait souffrir ,n'en est plus que simple souvenir... |
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Yuba |
Posté le 06/09/2020 à 15:43:57
Un poème où se côtoient la douleur de la rupture et une sage philosophie dans laquelle le temps se fait guérisseur, atténuant le ressenti de la blessure. Car c'est bien l'une des pires douleurs que l'on puisse vivre, de se faire "larguer". J'aime aussi beaucoup les sonorités qui se répondent l'une à l'autre au cours des vers, renforçant la valeur du propos et l'esprit du poème. |
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Matriochka |
Posté le 06/09/2020 à 17:35:05
Alors là, bravo ! Car jouer avec les assonance tout en gardant premier le sens du propos, c'est du génie, pas moins ! Ces assonances, justement, semblent l'écho rendu par les piques reçues au coeur, mais que votre plume transcende, leur donnant la réponse attendue : l'être est vainqueur de l'événement, le poète parvient par son inspiration à cette sublimation de la douleur. |
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Ombrefeuille |
Posté le 06/09/2020 à 21:30:18
-Merci Iloamys :) -Jacou, pour moi, la poésie c'est ça, jouer avec les mots et les émotions. Merci de votre commentaire, c'est toujours un plaisir de vous lire. -Romantique, mes amitiés! -Merci Justine! -creature, quel plaisir de savoir son poème en favoris :) merci beaucoup! -Yuba, effectivement, un épisode de ma vie qui est maintenant souvenir, merci de votre gentil commentaire. -Matriochka, ha ha, oui, se faire "larguer", c'est pas la joie ;) Mais au final, il faut être résilient, la vie continue, et on est l'artisan de son propre bonheur ;) Merci de votre commentaire éclairé! -Ombrefeuille, vous me faites rougir! Je ne pense pas que ce sois du génie, mais j'avoue que c'est très agréable comme commentaire ;) Merci beaucoup!! |
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Musouka |
Commentaires
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