L'automne encore frappe à la porte
Et les couleurs qu'il colporte
Annoncent le froid et sa cohorte
Des heures sans fins qui m'insupportent
Le train de la vie et le quotidien
Dans un boulot plus qu'incertain
Je serais en retard tous les matins
Et on me traitera de vaurien
Quatre mur blanc sans une fenêtre
Pour toute peinture du salpêtre
Le regard noir du contremaître
Rien d'excitant au centimètre
J'aimerais partir n'importe où
Peu m'importe où je m'en fou
Pour me sortir de ce trou
Partir avec toi surtout
On s'en ira loin de la ville
Et de tous ses klaxons débiles
Plus besoin de faire la file
On sera libre loin de cet asile
A chaque détour et chaque jour
Nous arrêterons pour faire l'amour
Et tu seras mon seul parcours
Ma route sans fin et sans détours
Je te regarderais courir nue
Dans les champs à perte de vue
Et ton sourire d'ingénue
Fera de-moi ton détenu
J'aimerais partir n'importe où
Peu m'importe où je m'en fou
Pour me sortir de ce trou
Partir avec toi surtout
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Ha oui j'aime bien. " Je m'en fous " donne un côté:insouciance de la jeunesse à votre texte. Il m'a touché puis amusé et fait sourire. Bravo. |
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Iloamys |
Un poème comme un rêve pour s'échapper d'un quotidien trop lourd, dont le poids se fait durement sentir. Et comment n'en serait-il pas autrement quand on n'éprouve aucune joie en ce que l'on est contraint de faire, et quand on en reçoit aucune gratitude? J'ai beaucoup aimé "Femme mystère" également. |
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Matriochka |