Dans l'ombre feutrée de la chambre-alcôve,
Je viens me glisser.
L'éclat tamisé de la lune chauve
Me laisse entrevoir
Les charmants contours de tes formes nues,
Fort bien dessinées.
Quand tu dors, tranquille, à quoi rêves-tu ?
Qui peut le savoir !
Mon corps étendu contre ton sommeil
Recherche ta peau,
Du haut de ton front jusqu'à tes orteils.
Ton cœur-métronome
Rythme le désir qui monte en mes veines,
Ma main sur ton dos
Frissonne et vogue jusqu'à perdre haleine ;
Bientôt, tu la sommes
De te conduire au bout de l'horizon !
Tes yeux s'écarquillent,
J'entends ta voix murmurer mon prénom
Et quelques mots doux…
Dans l'ombre feutrée de la chambre-alcôve,
Nos corps s'émoustillent
Sous l'œil indiscret de la lune chauve
Qui reste avec nous
NH
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Commentaires
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Posté le 21/05/2007 à 18:00:42
très beau ! | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 21/05/2007 à 19:17:50
c'est magnifique, tu as une merveilleuse façon de t'exprimé et de faire transparaître tes émotions dans ce que tu écris... | |
la_vie_est_nulle |
Posté le 21/05/2007 à 22:59:07
Toujours aussi beau Nhand , quel bonheur de te lire! | |
Jacquot |
Posté le 26/05/2007 à 09:39:41
Grand merci à vous 5. A bientôt ! ;) NH |
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Nhand |
Posté le 08/07/2007 à 20:48:11
j'apprécie beaucoup vos poèmes, la justesse et la délicatesse de votre style, j'espère que vous en mettrez d'autres en ligne bientôt. Merci encore. | |
calsior |
Commentaires
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