Un lapsus de cette altesse
Qui avec tant de noblesse
Demeura dans sa noblesse
Entourée de ses richesses
La parole de la sagesse
Ne fut dite pendant la messe
Mais sur un sobre ton d'ivresse
Par une bien jeune poétesse
Mot de trop pour une déesse
Qui n'éprouva de gentillesse
Pas d'égards, pas de faiblesse
Il fallait que cela cesse
La parole de la tendresse
N'est alors pas celle qui blesse
J'ai voulu ainsi qu'elle naisse
Et depuis rien ne l'agresse
Un écrit, une prouesse
Vers lequel tout le monde s'empresse
Que dès lors rien ne délaisse
Permet ainsi la paresse
La parole de la vieillesse
Qui agit avec traîtresse
Et qui tous ainsi nous blesse
C'est un vrai délit de fasciés
Quelques phrases ici qu'on laisse
Dans cette robe un peu épaisse
Cette fille aux jolies fesses
Que jamais plus rien n'oppresse
La parole de la jeunesse
Cette forme tout en souplesse
Qui décore fièrement ses tresses
Ce n'est l'âge où la vue baisse.
écrit le Jeudi 27 Aout 2009
par Nicolas Chaudoir
nicolas.chaudoir@gmail.com
Écrit par Niko
Les plumes d’antan, trop souvent perdues dans les dunes, étaient redevenues la lune de ses nuits.
Catégorie : Divers
Publié le 29/08/2009
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Joli exercice sur les rimes en esse bien tenu car le texte a du sens jusqu'à la fin. | |
Nyàri |
:) Rien n'est plus facile que d'écrire avec des contraintes, c'est en totale liberté de mouvement que les mots parfois peinent à sortir. |
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Niko |