Demoiselle Mathilde,
Qu'à vos yeux,
Ses quelques mots soient doux,
Car je ne pourrais que peu
Vous décrire la nature de mon courroux.
Votre esprit bourré de fantaisie
Ne saurait me déplaire,
S'il n'était pas soumis
A votre changeant caractère.
Ainsi, voguant au gré de ses envies,
Tantôt sarcastique,
Tantôt laconique,
Votre humeur ne m'inspire que mépris.
Jamais une parole aimable
Pour votre prochain
Ne serait-ce quelques mots charitables,
Pour remercier quelqu'un.
Demoiselle Mathilde,
J'attend voilà depuis un an
Votre sympathie.
Je ne pense à présent
qu'à votre ignominie.
Demoiselle Mathilde,
Pardonnez moi
Si pour être mortelle
je n'ose vous apprécier.
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Écrit par NoOpy
On ne peut poser les pieds sur le sol tant qu'on a pas touché le ciel.
Catégorie : Amitié
Publié le 05/06/2009
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Commentaires
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Posté le 05/06/2009 à 17:33:50
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SUBTIL ET JOLIMENT ECRIT TON STYLE ME PLAIT BEAUCOUP amitiés a te lire sylvain |
1958  |
Posté le 05/06/2009 à 21:00:53
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merci =) |
NoOpy  |
Posté le 05/06/2009 à 23:03:39
